Le bonheur est défini par le sens commun comme un état de bien-être complet et durable. Il est la chose que chacun désire, que les philosophes de l'Antiquité appelaient même : le Souverain bien. Pourtant, on ne sait pas en quoi il consiste réellement, tant sa conception varie d'une personne à une autre (...)
[...] En réalité, une fois qu'il l'aura reçu il y aura de fortes chances pour qu'il l'oublie bien vite. Le désir est loin d'être une chose inutile On pourrait qualifier le désir de moteur de la vie. En effet, comme le dit Spinoza le désir accroit notre puissance d'action Il nous permet d'avancer vers le bonheur. Le bonheur n'existerait pas sans le désir. Le désir d'une chose lui donne sa valeur. En effet, plus une chose a été désirée, plus elle a une grande valeur. [...]
[...] On ne pourrait assouvir ses désirs que dans la mesure où il ne porte préjudice a autrui, pas tous donc. Par exemple si l'on désir un objet trop cher pour nous, il faudra le voler et ainsi transgresser la loi. La nature même des hommes, ainsi que la société dans laquelle ils vivent portent à croire qu'il leur est impossible de ne plus rien désirer. désir est une chose indissociable non seulement de la nature humaine, mais aussi du bonheur. [...]
[...] Le bonheur, est-ce de ne rien désirer? Le bonheur est défini par le sens commun comme un état de bien-être complet et durable. Il est la chose que chacun désire, que les philosophes de l'Antiquité appelaient même : le Souverain bien. Pourtant, on ne sait pas en quoi il consiste réellement, tant sa conception varie d'une personne à une autre. En effet, aucune règle universelle ne permettrait de l'atteindre. Même si tout le monde le désire, chacun a son opinion propre sur sa façon de l'obtenir. [...]
[...] L'homme peut toujours croire au bonheur tant qu'il a des désirs, il est d'ailleurs difficile de croire qu'il puisse cesser d'en avoir 2-L'homme est-il capable de ne plus rien désirer ? L'homme est un être de passion dont la nature est régie par le désir le désir est l'essence de l'homme dit Spinoza) La moindre action effectuée par l'homme, a la plupart du temps pour but court ou long terme, d'une manière plus ou moins évidente) de satisfaire un désir. La nature humaine est indissociable du désir. Le désir est insatiable. En effet, le besoin physiologique, de nourriture par exemple, peut être satisfait en mangeant. [...]
[...] Le bonheur ne peut exister sans le désir. Le désir est certes le témoin d'un manque, il n'est pas pour autant nécessairement le signe d'une souffrance. Ne plus rien désirer serait terrible pour un être humain. Cela prouverait soit son ignorance (exemple : un esclave heureux car il ne connaît pas la liberté) soit son inhumanité et l'inutilité de sa vie. Ne plus rien désirer ne peut pas mener au bonheur. D'une part, car les désirs humains étant insatiable, le bonheur deviendrait une chose impossible pour le commun des mortels, d'autre part le désir est lui-même une partie constitutive du bonheur. [...]
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