Dissertation de philosophie sur le sujet suivant : « Qu'est-ce que la beauté naturelle ? ».
[...] De plus l'art transcende ce qui est habituellement laid. Il la dépasse en projetant en avant les teintes, les nuances. Dans le tableau de Rembrandt, Bœuf écorché, où un bœuf est représenté suspendu par les pattes, l'abdomen ouvert en son centre, nous donne une première impression de dégoût. Mais si l'on a été éduqué, éveillé à la beauté artistique nous oublions l'animal mort au centre du tableau pour nous concentrer sur les nuances de marron et de beige qui rendent l'œuvre chaude et la présence d'une femme dans la pénombre qui semble être présente pour nous rassurer, nous apaiser quant à la mort de l'animal. [...]
[...] Il en est de même pour la beauté féminine. Selon certaines cultures les critères de beauté changent. En Afrique les femmes rondes avec des formes sont le plus appréciées (les statues des Dogon représentent des femmes pulpeuses) tandis que dans les pays occidentaux les jeunes femmes élancées et fines sont valorisées (les podiums de mannequinât représentent les normes physiques à respecter De plus la beauté ne peut être qu'artificielle : les apparats de cérémonies ou tout simplement les habits de prouvent. [...]
[...] Pour compléter la définition de Kant, le beau est universel et immortel. L'art n'est alors qu'une imitation de la beauté naturelle et depuis l'invention de l'appareil photo à la fin du XIXème siècle, il semble inutile. En effet l'art semble inutile car il imite la nature alors qu'un appareil photo réussi à le faire en la restituant à l'identique. Pourtant on ne peut pas affirmer que l'art jusqu'au XXème siècle tentait d'imiter la nature. L'art pompier ou académique avait la fonction de s'inspirer de la nature tout en l'embellissant et en la rendant quasi-parfaite. [...]
[...] Une œuvre à la valeur d'un dialogue entre l'artiste et le spectateur. L'échange d'idées et la communion de celles-ci créent chez l'un un nouveau sentiment retranscrit dans une autre toile, chez l'autre une idée nouvelle du monde et l'envie de la partager avec ses semblables. Un œuvre n'est pas seulement n échange d'idées mais n échange d'émotions. Elle fait plaisir ou dégoutte, elle attire ou envoie les spectateurs à propager leurs connaissances. La beauté est une promesse de bonheur Stendhal. [...]
[...] Il en est de même dans les représentations religieuses. Dans la toile de Van Eyck, La Vierge et le chancelier Rolin, l'homme est égal à la Vierge Maire. Dans les vierges à l'enfant traditionnelles c'est-à-dire où l'homme n'est pas présent, l'artiste appose plus que son style et sa signature, il y peint ne part de son âme, de son être. Comme il souligne Feuerbach, ce n'est pas Die qui s'est fait Homme mais l'Homme qui s'est fait Dieu c'est-à-dire que l'Homme s'élève ou s'en donne l'impression lorsqu'il réalise une œuvre d'art. [...]
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