Une dissertation de 23 pages "La beauté, un idéal dont l'art peut se passer ?". Note obtenue : 19.5/20 (parce que au-delà des limites autorisées). réflexions sur la notion de beauté et ses interactions avec l'art. Réflexions sur les tensions définitionnelles entre l'art et le beau. Parcours de la notion de beauté à travers des œuvres classiques et mise en perspective avec d'autres plus récentes, y compris de rap (de Jul à Dinos). Analyse d'œuvres controversées dans leur rapport aux idéaux de beauté.
1. L'art existe sous la nécessaire contrainte de beauté
2. L'art ne peut ni ne doit s'emprisonner dans le beau ou la recherche du beau
3. Un art qui se magnifie nécessairement au-delà du beau
[...] Le beau relatif ne permet de définir l'art qu'au péril de ce dernier. La recherche du beau détruit l'art par son caractère relatif et ne permet pas ni au spectateur ni à l'artiste une émancipation nécessaire pour réaliser son œuvre. On ne peut créer dans l'enfermement au sein du relativisme, développant une certaine schizophrénie lorsque l'on cherche à s'adresser au plus grand monde. Nous pourrions donc affirmer qu'il convient de s'écarter d'un beau personnel pour juger et définir, ensemble ce qu'est fondamentalement en en substance l'art. [...]
[...] L'art humain aura beau faire, il ne sera jamais qu'artificiel. Il ne vaudra jamais la vie ». On ne peut donc pas justifier une réelle pertinence de l'art comme reflet de la beauté extérieure ou un art comme moyen de faire voir le beau et faire ou faire admirer le beau. C'est par la mise en lumière de cette illusion du beau, comme reflet imparfait de l'extérieur que nous pouvons présenter un art qui saurait se passer de beauté pour exister et remplir ses plus infimes finalités. [...]
[...] Ils ont dû s'approprier la noirceur de ce monde pour tenter de la retranscrire en en faisant ressortir une beauté et une beauté sensible aussi. Ces tensions qui tiraillent l'individu et ici l'artiste brouillent les limites entre une conception saine et viable de soi, le semblant de réalité que chacun croit percevoir, la brutalité réelle de l'inconscient de l'homme et sa noirceur même insoupçonnée. L'humainement acceptable ou non se mélange créant chez les artistes créant chez certains un véritable décalage avec les autres, avec le commun des mortels qui semble finalement vivre dans la plus grande des ignorances, et la vie « dans une autre réalité ». [...]
[...] La beauté n'est qu'une spécificité d'une partie de l'art. Tout art n'a ainsi pas à être beau pour subsister. L'art ne peut donc pas parvenir à être beau s'il recherche la beauté comme principe et tout art n'est donc pas nécessairement beau au terme du processus de création. Cet ensemble de règles du beau apparaissent aussi comme une limite qui conduit à un processus de destruction de l'art. pour se prétendre art du beau, il convient de répondre à des prétendues règles du beau. [...]
[...] Nous examinions précédemment une conception de l'art qui exclurait le contexte de création. Ici, la beauté de l'œuvre qui se révèle par le message diffusé par cet art engagé par exemple donnerait des indications sur le contexte de création et les envies de l'artiste. Cette nouvelle beauté, davantage une certaine harmonie, une attache nouvelle qui renforce la dimension esthétique et le goût pour l'œuvre, vient renforcer la beauté intrinsèque de l'œuvre. Il convient de rappeler également que l'on trouve toujours plus belles les choses que l'on aime. [...]
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