Dissertation philosophique sur le sujet : Qu'est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art ?
[...] Est-ce pour autant suffisant ? Selon Platon dans l'antiquité grecque, l'art était considéré comme une aberration car il n'est que simple copie du réel, lui-même copie de concepts abstraits. Le classique Boileau, meneur du mouvement classique du dix septième siècle, l'art à en effet pour vocation de reproduire la réalité, mais c'est là, selon lui, que réside tout la beauté de l'art, qui est pour lui le principal critère de jugement d'une œuvre d'art, comme en témoigne ses propres vers : Rien n'est beau que le vrai/ le seul vrai est aimable/ De toute fiction l'adroite fausseté/ Ne tend qu'à faire aux yeux briller l'adroite vérité Autrement dit, toute fiction que serait susceptible d'utiliser l'art, telle la perspective, n'a pour seul but que d'accentuer l'impression de réalité, en faire une copie plus parfaite du réel. [...]
[...] C'est sans doute pour cela qu'il a tant d'impact sur le public, et c'est probablement cet impact qui fait la valeur d'une œuvre d'art. En effet, la valeur d'une œuvre semble résider dans sa capacité à nous secouer. Boileau parlait d'un je ne sais quoi justifiant le succès d'œuvre irrationnelles, ce je ne sais quoi réside peut-être dans cette capacité de l'artiste à nous révéler ce que nous avons en face de nous sans nous en rendre compte, de façon à nous toucher au plus profond de notre être. [...]
[...] DISSERTATION PHILOSOPHIE Terminale L Sujet : Qu'est-ce qui fait la valeur d'une œuvre d'Art ? Résumé : il semble qu'il faille ici s'attacher au concept de valeur autant qu'à celui d'œuvre d'art. Aussi se devoir se divise de la sorte : la valeur de l'art fondée sur sa capacité à reproduire le réel le plus fidèlement possible, dans laquelle nous analyserons notamment le point de vue des classiques, la deuxième partie fonde la valeur de l'art sur un critère social, cette partie présente en effet l'art comme un moyen de prendre conscience du monde et du rapport du sujet à celui-ci, et enfin la troisième partie présente l'intemporalité d'une œuvre d'art comme valeur de celle-ci. [...]
[...] Pour le poète Charles Baudelaire, l'œuvre d'art permet l'immortalité, comme en témoigne les dernier vers de son poème Une charogne : Alorsn Ô ma beauté ! dites à la vermine/ Qui vous mangera de baisers/ Que j'ai gardé la forme et l'essence divine/ De mes amours décomposés ! En laissant une trace de ce qui fut, l'œuvre d'art permet de faire perdurer les choses, événements ou êtres à travers le temps. CONCLUSION : L'art est donc à la fois l'expression de ce qui fut et de ce qui est sans que le sujet ne s'en rende compte. [...]
[...] Mais repose-t-elle uniquement sur la beauté qui émerge d'une œuvre d'art ? La valeur peut également reposer sur un critère social, sur l'utilité sociale d'une œuvre. Ainsi pouvons nous citer Victor Hugo, poète et écrivain romantique, qui écrivit dans une lettre à Hetzel qu'il fallait Réveiller le peuple L'auteur de la lettre est également celui du dernier jour d'un condamné, dans lequel il s'engage dans un débat politique, contre la peine de mort. Dans ce roman, il raconte les derniers jours de vie d'un condamné à mort et la douleur intérieure que cela entraîne : Condamné à mort ! [...]
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