Liberté Bonheur Compatibles philosophie Dissertation
La liberté et le bonheur sont-ils toujours compatibles ?
Dissertation complète de terminale
Note: 17/20
NB: dans la description il ya marqué que c'est un exposé mais ce n'en ai bien sur pas un il s'agit ici d'une disseration de Terminale.
[...] En d'autres termes, une notion de mérite semble s'immiscer dans notre bonheur. On peut difficilement imaginer un individu heureux sans qu'il ait travaillé pour cela. Et si c'était le cas, n'y aurait-il pas une forme d'injustice? Une injustice qui pourrait représenter un frein à ce bonheur Par conséquent, cet état si précieux et si désiré ne peut résider dans une sérénité passive, il doit résider dans des actions concrètes. Il s'avèrera que l'activité politique représenterait une possible issue pour notre contentement. [...]
[...] C'est pourquoi il est tout à fait envisageable que les deux états s'unissent dans ce contexte juste. Il apparaît donc tout à fait concevable que la liberté et le bonheur soient compatibles. Notre volonté, faite de raison, serait un des principaux facteurs de cette union. De plus, le contexte politique dans lequel nous vivons n'est pas négligeable et notre participation à cette vie politique travaille à l'accomplissement de notre liberté et bien sur de notre bonheur. L'activité politique peut d'ailleurs être vue comme un combat pour nos droits inaliénables. [...]
[...] Cela semble paradoxal mais pourtant il s'agit bien de cela. Mais, quelle forme prend donc ce despotisme sournois ? On parlerait ici d'une forme de paternalisme qui entretiendrait les individus dans un état de minorité perpétuel. De plus, son rôle protecteur consisterait à empêcher les individus du moindre effort, même l'effort de penser. Toute volonté d'entreprendre est détruite, toute originalité aussi. Il s'agit bien ici d'un pouvoir fort qui contrôle nos vies inconsciemment. Le régime démocratique semblerait donc, au premier abord, un contexte idéal pour l'Homme. [...]
[...] La liberté d'indifférence consiste à choisir arbitrairement de faire, ou pas, une chose. Le degré le plus haut consistera plutôt à choisir de faire, ou de penser, une chose en sachant pour quelles raisons on décide de la faire. Ainsi, pour conclure, Descartes met en lumière la puissance d'une volonté peut-être ignorée par l'individu lui même. Il arrive à mettre en relief le fait qu'agir sous l'effet de notre libre-arbitre nous rend responsables de nos actes et acteurs de nos vies et qu'aucune pression extérieure ne peut la diriger. [...]
[...] Mais, encore une fois, des obstacles interfèrent la puissance d'une volonté qui va, dès lors, paraître bien limité et soumise à plus fort qu'elle. En effet, la croyance en la capacité de la raison à se déterminer elle- même peut être remise en question. Ainsi, le libre arbitre définit par Descartes ne serait qu'illusion et les actes que nous croyons effectuer de part notre propre volonté, sont soumis à des influences extérieures. Telle est la thèse que Spinoza a démontrée. Selon lui, tous nos actes seraient déterminés par des causes extérieures que nous ne pouvons suspectées. [...]
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