Dissertation de philosophie entièrement rédigée dont le sujet est : Suis-je libre de penser ce que je veux ? Tout d'abord nous verrons que la liberté de penser est l'essence même de la liberté, qu'elle est un droit naturel et reconnu par tous les hommes puisqu'ils savent bien qu'il est impossible pour quiconque de pénétrer dans leur conscience, puis nous envisagerons le fait que notre volonté puisse être influencée par la société dans laquelle nous vivons et que de ce fait nous ne nous rendons parfois même pas compte que nous ne pensons pas selon notre propre volonté, enfin, nous aborderons le thème des limites de la pensée libre et volontaire au niveau du psychisme, c'est à dire dans le for intérieur même du sujet pensant. Dissertation de 3200 mots.
[...] Elles semblent assujetties à mon bon vouloir : je pense à ce que je veux, quand je veux. Le for intérieur, en apparence, serait donc l'indépendance même et nous serions seuls maîtres de nos représentations, de nos pensées . Il est évident que personne ne peut violer mon for intérieur et me forcer à penser autrement que je pense ou à autre chose que ce à quoi je pense, personne ne peut de toute manière contrôler mes pensées, en tant que notre pensée est seuleument une représentation intérieure. [...]
[...] LALLEMAND Carine PHILOSOPHIE DISSERTATION SUJET : Suis-je libre de penser ce que je veux ? Introduction Ai-je le droit, est-ce légitime de penser que alors que je sais pertinemment que 2+2=4 ? La réponse logique est non. Penser une telle chose serait se mentir à soi-même et faire preuve de mauvaise foi. Cependant, si j'avoue ne pas pouvoir penser de manière illogique, j'avoue en même temps que ma volonté de penser ce que je veux est limitée et entravée par certains principes établis de la logique ou de la morale par exemple. [...]
[...] On ne peut pas penser ce que l'on veut dans ces domaines. La logique de notre esprit nous éloigne également de toute pensée qui irait contre la réalité car penser contrairement à la réalité des choses revient à s'enfermer dans des illusions. Il n'existe pas de liberté sans raison et il me faut donc, pour être libre de penser, suivre les lois de la raison. Admettre n'importe quoi, au hasard, ce n'est plus penser du tout. Penser, c'est toujours suivre ou instituer un ordre. [...]
[...] Nous retiendrons donc, qu'autant au niveau de la société ou de l'Etat qu'au niveau de notre propre psychisme, je ne suis pas libre de penser ce que je veux. Je ne suis donc pas le sujet substantiel ni l'origine absolue de mes pensées, et de cette même façon, je ne suis pas l'unique créateur de mes représentations, de mes affects, de mes concepts . La liberté de penser a donc besoin de se former à l'extérieur du sujet qui pense librement, elle se cultive en faisant l'apprentissage de la rationalité et de ses procédures. [...]
[...] C'est pour cela même que le fait d'être libre de penser ce que l'on veut a plusieurs limites. Tout d'abord on peut distinguer une barrière qui relève de la morale. En effet, penser moralement, est-ce vraiment être libre de penser ce que l'on veut ? Ai-je le droit, en toute conscience de vouloir du mal à autrui, ou d'avoir des pensées de ce genre, parfaitement contraires à la morale ? Il est vrai qu'au niveau de la loi, personne ne peut m'empêcher de telles pensées. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture