La connaissance est l'accumulation de tout ce que l'on a appris depuis notre naissance. La connaissance de soi, c'est donc savoir, connaître, comprendre qui l'on est vraiment. La connaissance des choses, c'est ce que l'on apprend tous les jours à l'école, en observant comment font les autres quand on est enfants... c'est ce qui nous entoure. Par facilité, s'entend ce qui est le plus simple. La première question que l'on se pose alors est si l'on peut vraiment, réellement et objectivement se connaître soi-même ? A travers la conscience ? Mais existons-nous réellement ? Et si nous avons conscience tout en existant, avons-nous conscience de tout ? La deuxième question qui se pose est : est-il plus difficile de connaître les choses que soi-même ? Comment apprenons-nous à connaître ce qui nous entoure depuis la naissance ? Savons-nous réellement ce qui nous entoure ? Comment être sûr que le monde est réel et non le fruit de notre imagination ? A travers ces questions, nous cherchons à savoir si la connaissance de soi est plus facile que la connaissance des choses.
[...] Descartes est fasciné par l'optique et les certitudes, mais les avancées scientifiques de son siècle lui prouvent que les hommes ne connaissent pas tout et ne connaîtront probablement jamais tout. L'extérieur est trop grand. Il remet même en doute la science et les certitudes acquises, pensant pouvoir être trompé par une ruse avec les certitudes telles que 2+2=4. Remettant tout en doute, la conscience devient sa première certitude, suivie de l'homme, du monde et de Dieu (...)
[...] A travers ces questions, nous cherchons à savoir si la connaissance de soi est plus facile que la connaissance des choses. Peut-on se connaître objectivement soi-même ? Par objectivement s'entend : savoir ce qu'est quelque chose sans rien y ajouter de moi. En quoi nous connaissons-nous ? A travers notre conscience ? Elle est la faculté que chacun à de se représenter les choses. On peut se considérer conscient lorsque nous savons que nous savons. Se connaître soi-même est plus difficile que connaître les autres, parce que l'on observe ce qui nous entoure mais ne pouvons pas nous voir nous-mêmes ; seulement en avoir en voir une image inversée dans un miroir. [...]
[...] Que savons-nous réellement de ce qui nous entoure ? Au XVIIème siècle, la science a connu une grande avancée, notamment la découverte de Copernic, vérifiée plus tard par Galilée, qui prouve que les planètes tournent autour du soleil et que la Terre n'est pas le centre de l'univers. Le point fixe établi au Moyen-Age disparaît et on a fait la découverte de l'infiniment petit avec le microscope et de l'infiniment grand avec la lunette. Nous sommes minuscules dans l'univers, on ne peut pas avoir conscience de tout. [...]
[...] Est-il plus difficile de connaître les choses ? Nous avons une représentation du monde en nous qui augmente l'importance des choses qui nous entourent. Comment apprenons à connaître ce qui nous entoure depuis la naissance ? Jusqu'à l'âge de deux ans, on ne voit quasiment rien, ou du moins pas de la même manière qu'un adulte. Les enfants apprennent en regardant les autres, par exemple pour apprendre à marcher. Les cinq sens dont nous disposons nous aident à collecter des informations du monde qui nous entoure. [...]
[...] La connaissance de soi est difficile, chaque personne ayant une partie consciente et une partie inconsciente. Connaître les personnes qui nous entourent est plus simple que de se connaître soi-même. La connaissance de soi est peut-être possible en passant par le biais des autres, comme la psychanalyse de Freud. Mais une connaissance complète est impossible puisque nous évoluons sans cesse moralement, physiquement, intellectuellement La connaissance des choses est encore plus difficile que la connaissance de soi car nos sens limitent les informations que nous sommes capable de capter du monde extérieur. [...]
[...] Mais une connaissance objective ne peut être valable que pour un sujet. Donc une connaissance objective ne peut être que subjective, ce qui est contradictoire. Nous ne pouvons donc avoir que des incertitudes ou des certitudes pas tout à fait sûres à propos de nous. De plus, comme le dit Kant, le moi évolue, il est en changement continuel. On change d'avis, d'idées Peut-on avoir conscience de tout sur soi ? L'inconscience c'est être privé de la conscience, par exemple quand on est dans le coma, ou que l'on n'a pas conscience du danger de quelque chose. [...]
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