Dissertation de Philosophie (Terminale) ayant pour sujet : "La connaissance de l'histoire permet-elle de mieux comprendre la politique ?".
[...] Elle peut éclairer et enrichir la vie en la faisant accéder au sens, cependant, le domaine du politique n'est pas totalement théorisable, c'est la sphère où les actions humaines s'entrechoquent pour des effets nécessairement imprévisibles. On ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait. La connaissance de l'histoire ne suffit donc pas pour comprendre la politique puisque la politique repose aussi sur une intuition des rapports de force à venir, sur un art de les anticiper. Cela n'a rien de rationnel ni de théorisable. En élargissant notre champ de vision, nous pouvons nous demander si la connaissance de l'histoire peut nous aider dans des domaines autres que la politique. [...]
[...] La connaissance de l'histoire permet elle de mieux comprendre la politique ? Plan : Introduction I. La connaissance est un guide pour en tirer des principes et des règles. Le passé peut nous aider à comprendre le présent politique et à préparer l'avenir II. Dangers et limites de la connaissance historique Conclusion L'histoire c'est l'étude des faits, des événements du passé, c'est la science du passé des sociétés humaines. Dans son étude, ce que l'historien cherche à saisir, ce n'est pas en tant que tel, le passé, mais des actions humaines, des faits sociaux ou politiques considérés à travers une variable qu'est le temps. [...]
[...] La politique doit maintenir ensemble une communauté d'hommes différents et l'homme politique doit savoir tisser ensemble des éléments hétérogènes et mêmes hostiles l'un à l'autre, c'est là sa compétence spécifique. Les situations politiques sont toujours nouvelles. Il s'agit donc de discerner au mieux les rapports de force entre les situations présentes pour mieux comprendre la politique. Si une situation ne se répète jamais deux fois, la connaissance de l'histoire semble être superflue. La politique ressemble donc à un art intuitif avec au mieux quelques règles d'habileté et de prudence à adopter avec justesse et finesse aux circonstances présentes. [...]
[...] Pour commencer, la connaissance de l'histoire peut être un guide pour tirer d'exemples concrets des principes et des règles d'action politique. La connaissance de l'histoire appartient au domaine théorique : il s'agit de reconstituer le passé des sociétés humaines et de l'expliquer, montrer qu'un évènement ne surgit pas au hasard mais dans des circonstances précises, selon des causes déterminées. Par la même, cette connaissance revêt un enjeu pratique, la manière dont une communauté prend conscience de son passé éclaire son présent et oriente son action à venir. [...]
[...] La connaissance de l'histoire semble alors inutile pour la comprendre. De plus l'interprétation de l'histoire peut se heurter à quelques obstacles; les historiens doivent interpréter les traces, vestiges et témoignages. La science historique est l'engagement d'une conscience. En tant qu'hommes du présent, les historiens interrogent les traces du passé en fonction de l'idée qu'ils s'en font, des questions qui les intéressent. Il existe une certaine subjectivité dans la compréhension de l'histoire qui aboutit à l'existence d'histoires et non d'une seule Histoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture