La notion de conscience abordée au fil des siècles par les philosophes nous amène à nous poser la question « Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ? », et plus précisément à nous demander dans quelles situations n'avons-nous pas la possibilité de comprendre pleinement nos agissements. Ainsi, après avoir analysé dans un premier temps les situations qui nous amènent à la perte de conscience de nos actes, nous verrons que les philosophes, appuyés ensuite par les avancées scientifiques, cherchent fournir à l'Homme des outils rendant compréhensibles les éléments de son comportements.
L'Homme n'est pas toujours maître de lui-même, certaines situations nous le prouvent. Ainsi, que ce soit de l'ordre de la pathologie ou du religieux, on peut admettre que parfois l'Homme ne soit pas en mesure de savoir ce qu'il fait.
Nos actes sont déterminés par notre inconscient. La folie en est le cas le plus extrême, le plus expressif. En effet, la psychose touche toute la conscience et aliène la personnalité (...)
[...] Dissertation Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ? La notion de conscience abordée au fil des siècles par les philosophes nous amène à nous poser la question Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ? et plus précisément à nous demander dans quelles situations n'avons-nous pas la possibilité de comprendre pleinement nos agissements. Ainsi, après avoir analysé dans un premier temps les situations qui nous amènent à la perte de conscience de nos actes, nous verrons que les philosophes, appuyés ensuite par les avancées scientifiques, cherchent fournir à l'Homme des outils rendant compréhensibles les éléments de son comportements. [...]
[...] Certaines situations plongent l'Homme dans l'ignorance : c'est-à- dire qu'il n'est plus en mesure de savoir ce qu'il fait. Ainsi, que ce soit Descartes qui par sa posture radicale s'oppose aux dogmes de l'Eglise ou Freud qui par ses travaux scientifiques explique l'inconscient et étaye la vision de Descartes, ils nous amènent à une conscience permanente de ce que nous sommes, de ce que nous faisons et ont mis en place une dynamique consistant à sans cesse se questionner et à expliquer ses actes : cette connaissance est donc rapidement indissociable de la notion de responsabilité, individuelle et collective. [...]
[...] On peut admettre que ces cas aient longtemps inquiété l'Humanité. Jusqu'à l'invention de la psychologie et de la psychanalyse, ces comportements obscurs étaient expliqués par l'institution religieuse qui les associait à la présence du diable. Bien que ces schémas élémentaires aient majoritairement disparu, la religion reste un refuge face à l'inexplicable. En effet, la croyance en un Dieu se traduit notamment par le fait d'admettre que nous ne sommes pas maîtres de notre destin, que notre vie sur Terre est régie par une force qui nous dépasse. [...]
[...] Il serait donc impossible de ne pas savoir ce que l'on fait. Cette position radicale, dans le sens où elle nie totalement l'idée d'inconscient, peut sans doute s'expliquer par le contexte de l'époque : découvertes médicales encore limitées et emprise religieuse omniprésente. Descartes s'oppose de cette façon à l'ignorance dans laquelle l'institution religieuse souhaiterait maintenir la population. Au 20ème siècle, Freud remet en cause les croyances philosophiques connues jusqu'alors. Il va démontrer qu'il y a un inconscient dans l'esprit de l'Homme et que nous n'avons pas le pouvoir que nous pensions sur nous-même. [...]
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