Exemple du plan:
Il semble être possible de changer de culture
Opposition nature culture => la culture s'apprend, elle n'est donc pas innée a l'homme "
[...] La solution la plus souhaitable est donc cette forme d'acceptation que le jugement humain et l'étude de l'humain soient toujours imprégnés par la culture de celui ou celle qui produira l'étude, s'il doit effectivement tendre à s'en détacher il ne peut et ne doit pas en faire une totale abstraction sous peine de perdre le but même de cette abstraction. Il faut donc accepter à l'image de Levi Strauss que les sciences humaines soient imprégnées de la culture de celui qui observe la culture, mais en même temps ne s'en dissocie pas totalement. [...]
[...] En outre, il faut tenter d'éviter au maximum toute inclusion ou tout jugement de valeur si ce n'est ceux qui poussent à conduire une étude, qui n'a pas pour but de proférer un jugement, mais bien de se mettre à la place de l'autre, d'utiliser sa culture pour se placer dans celle d'un autre l'espace d'un moment. C'est notamment ce que cherche à faire Lévi-Strauss dans les structures élémentaires de la parenté, il ne s'agit pas de devenir autrui pour le comprendre, mais de l'analyser sans le prisme de notre culture maternelle, faire preuve d'une abnégation temporaire, d'un relativisme maîtrisé pour comprendre les rouages d'une culture qui n'est pas la mienne, sans que cela implique que l'Homme se débarrasse intégralement de sa culture maternelle, auxquels cas les motifs mêmes de cette abnégation n'auraient plus aucun sens. [...]
[...] " S'il il n'y a pas de culture avec pour valeur que la vérité est meilleur que le mensonge, alors il n'y a même pas de principe de culture et de sens à cette culture, elle ne produit rien du tout, se livré a un exercice d'absence totale de culture pour être "plus neutre" conduit donc à une stérilité totale en termes de résultat puisque ça ne produit rien et certainement pas donc la recherche de vérité (but de la science). "Le nihilisme produit par un relativisme trop poussé n'est donc pas souhaitable du tout dans le cadre de la recherche et de l'observation des cultures. [...]
[...] " Peut-on appliquer la méthode scientifique (basé la neutralité et sur l'observation empirique) à des comportements humains (la sociologie) ? Nietzsche essaie dans sa théorie de faire une abstraction totale de tout élément culturel occidental et tout système de valeur y compris que la vérité vaut mieux que le mensonge. Donc toutes les bases de la science s'effondrent dans cette théorie, mais puisque ce qui nous conduit a une neutralité culturelle (une mise de cotée de sa propre culture) est la science elle-même, c'est le serpent qui se mord la queue: pas besoin de neutralité, puisque le principe même de science est un principe culturel: Pas de culture (par le biais des valeurs) pas de science pas d'observation de culture pas de sens. [...]
[...] II) Il est parfois nécessaire de s'opposer à sa propre culture S'opposer à d'autres cultures permet d'en faire une multiplicité et de protéger la sienne (Concept de l'insociable sociabilité chez Kant et concept de société naturelle chez Aristote) l'affirmation de sa culture passe donc par la coopération/opposition a d'autres cultures La neutralité de la Méthode scientifique impose une neutralité morale et culturelle (principe de la sociologie de Durkheim) Transition: Est néanmoins souhaitable de se séparer totalement de sa culture, à défaut que cela soit possible. III) l'impossibilité et la dangerosité de se séparer totalement de sa culture Une séparation complète implique la perte de sous système de valeur, y compris la valeur de la vérité (base même de la recherche scientifique) (théorie du Nihilisme chez Nietzsche). "La recherche de la vérité, base de la méthode scientifique, peut-elle ainsi s'appliquer à un domaine qui ne concerne plus les faits naturels et biologiques, ou les sciences exactes, mais bien aux comportements humains ? [...]
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