Dissertation de Philosophie répondant au sujet : "Qu'est-ce que le moi ?".
[...] Connaître est un synonyme de savoir. Avoir conscience vient du latin cum Sire, qui signifie accompagné de savoir. Connaître est donc le fait de prendre conscience. La conscience existe sous deux formes. La première est la conscience immédiate, c'est elle qui nous fait savoir que l'on sait ce que l'on fait ou est. La conscience immédiate peut par exemple nous permettre de savoir que nous sommes des êtres humains. C'est un passage obligatoire car le petit caillou qui dévale la montagne ne pas se définir sans avoir conscience qu'il est un caillou. [...]
[...] ou tu ne me comprends pas ! Cette majorité croit donc savoir ce qu'elle est, mais le sait elle vraiment ? Peut on vraiment se connaître soi-même ? Cette interrogation transposée en des termes plus usuels porterait sur la faculté et la possibilité que nous avons de donner les caractéristiques de notre propre personnalité. A ceux qui nous en croient capable, on pourrait juste leur demander de nous expliquer pourquoi ils sont tombés amoureux d'une personne et pas d'une autre ? [...]
[...] Or, pour se convaincre, il faut passer par le médiateur de la parole. Donc que l'on demande à quelqu'un de nous définir, ou alors qu'on le fasse nous même par l'intermédiaire de la pensée, on utilise le dialogue, on conceptualise le Moi. Or, nous avons vu plus haut que le Moi ne pouvait pas être conceptualisé car il n'était pas objet, mais sujet. La parole qui est une passage obligatoire pour parvenir à donner ne serait ce qu'un semblant de réponse, est elle-même un médiateur de notre identité. [...]
[...] Les Autres sont aussi très utiles. En effet, lorsque l'on demande à quelqu'un de se définir immédiatement, il ne relate pas seulement les informations qui lui sont propres, il va aussi parler des autres, du monde qui l'entoure. L'homme ne peut pas exister seul. Dans Robinson Crusoë de Daniel Defoe, on voit que le naufragé fait tout pour recréer la société. Seul, il devient son propre maître, mais dans ce cas là, il manque de point de repère. Il a besoin de médiateurs, d'intermédiaires. [...]
[...] En effet, un esprit humain est en évolution permanente. On est donc pas le même à 2 ans qu'à trente ans : Sartre écrit dans les mots : l'homme est en perpétuel devenir Imaginons deux amants qui se seraient aimés dans les premières années de leur adolescence qui se reverraient 20 ans après, tous deux célibataires. Pourquoi ne s'aiment t-ils plus alors que dans l'esprit de chacun, la personne en face d'eux est celle qu'ils ont aimé : Il doit donc y avoir eu un changement. [...]
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