Ce qui est aussi frappant dès lors que l'on s'interroge sur la maladie c'est son rapport avec la société dans laquelle nous vivons et dans laquelle s'inscrit le malade et la maladie. La société est indissociable de la maladie. Quels sont les liens qui unissent la maladie et la société, quelles sont les interactions de l'une sur l'autre, sont les questions qu'il convient d'aborder parallèlement au problème de la relation qu'entretien le malade avec son corps, avec sa maladie ...
[...] Il est intéressant d'étudier le concept de maladie. De plus nous étudions bien les rapports qu'entretiennent la maladie te la société. Parler de la maladie de la société revient à envisager les choses qui ne vont pas au premier rang desquelles on peut voir la perte de valeur historiquement considérées comme importantes. Ensuite on peut voir cela sous l'angle de la cohésion sociale qui s'effrite. Enfin on peut noter que la société s'invente de nouvelles maladies. On assiste depuis un certains temps au déclin des valeurs auparavant considérées comme prépondérantes. [...]
[...] La discrimination face à la maladie montre l'importance de rester dans les êtres normaux. Le secret médical montre que la maladie est quelque chose de privé que l'on garde pour soi, mais il est important que la maladie soit identifiée par les milieux scientifiques et médicaux car on combat mieux un mal que l'on a identifié. De plus si bien même des remèdes ne sont pas trouvé le réconfort de savoir que d'autres personnes dans le même cas existent a le mérite de montrer que le mal ne vient pas de nous mais que d'autres personnes le vivent aussi. [...]
[...] Nombres de personnes ont recours à la chirurgie esthétique afin de rentrer dans la norme de la société. Mais est-ce qu'être moins beau que les critères, les canons de la société est réellement une maladie. Elle serait plutôt une maladie imaginaire car les canons de beauté sont éphémères. Comment la vieillesse et la laideur ont pu devenir de cette sorte des maladies, car elles son naturelles ? Peut-être est-ce lier à la dictature de la beauté qui s'est installée depuis les années 80. On en est arrivées au point où vieillir, acte naturel est laid. [...]
[...] La société est indissociable de la maladie. Quels sont les liens qui unissent la maladie et la société, quelles sont les interactions de l'une sur l'autre, sont les questions qu'il convient d'aborder parallèlement au problème de la relation qu'entretien le malade avec son corps, avec sa maladie. On ne peut différencier la maladie de la société. En effet le malade et la maladie évoluent dans la société en son sein. Tout d'abord c'est la société qui définit implicitement ou non la norme de laquelle s'éloigne le malade, et établit la marche à suivre. [...]
[...] Il ne tire pas de conclusions quant à la manière de l'appréhender mais on peut en déduire qu'il faut laisser l'expérience suivre son cours. Chez les Bouddhistes la douleur la souffrance ou la maladie sont les conséquences d'un désir. Donc le sens, le but de la vie morale est la cessation de tout désir. La guérison ne peut passer que par l'esprit. Pour d'autres, elle sera un mal à combattre à tout prix. Enfin chez les chrétiens elle est un châtiment infligé par Dieu pour des fautes commises. C'est donc une épreuve à surmonter pour expier ses pêchés. [...]
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