L'homme est l'être vivant le plus évolué de toutes les espèces vivantes. Il est doué de langage, faculté de l'intelligence, et capable des plus grandes inventions. Il sait s'adapter quoiqu'il arrive, quelles que soient les circonstances ; il sait maîtriser la nature, l'environnement qui l'entoure à des fins plus ou moins éthiques. On pourrait donc en ce sens affirmer qu'il est cultivé au sens étymologique du terme, que rien ni personne ne pourrait l'arrêter dans sa conquête de l'espace car il est capable de maitriser absolument tout. Nier son appartenance à un état de culture serait une absurdité.
(Mise en évidence du problème) Pourtant, il est évident que l'homme n'a pas pu acquérir cette maîtrise dès la naissance. Il a de plus été démontré qu'il était capable des choses les plus catastrophiques, les plus désastreuses pour la planète. Le passé historique témoigne de ce caractère qu'a l'homme de se considérer comme tout-puissant envers la nature et même les espèces vivantes.
(Problématique) Que penser alors de l'essence de l'homme, de la nature humaine ? En quoi, l'homme n'est-il pas un être naturel ?
(1ère partie) L'homme est certes le possesseur de la nature : sans cela, il ne pourrait sans doute pas survivre. Par le biais du langage, faculté première de l'homme, il parvient à classer les objets du réel dans des catégories afin de mieux se repérer et de mieux maitriser son environnement, le réel. L'homme est intelligent ; il sait comment la nature fonctionne et il produit, par la technique, des moyens pour la transformer, l'utiliser et la mettre à son service. Il est donc certain qu'il est un être de culture, il évolue toujours plus au fil des ans. Rousseau a par ailleurs de ce fait créé le concept de perfectibilité. Ce néologisme du 17ème siècle signifie en effet que l'homme est capable, non pas de devenir parfait, de se perfectionner, mais d'évoluer, de progresser toujours plus (...)
[...] L'homme n'a de naturel que ce que la nature lui a donné : la couleur de ses yeux, de ses cheveux, sa physionomie et pourquoi pas son caractère. Exceptés ces points, l'homme n'est pas un être de nature car sans la société, il est comme l'animal, un être de nature qui n'a que des besoins répétitifs tout au long de son existence. L'homme est un être doué et intelligent, un être de culture, qui peut parfois se permettre de briser ce qui est naturel. [...]
[...] En quel sens peut-on dire que l'homme n'est pas un être naturel ? L'homme est l'être vivant le plus évolué de toutes les espèces vivantes. Il est doué de langage, faculté de l'intelligence, et capable des plus grandes inventions. Il sait s'adapter quoiqu'il arrive, quelles que soient les circonstances ; il sait maîtriser la nature, l'environnement qui l'entoure à des fins plus ou moins éthiques. On pourrait donc en ce sens affirmer qu'il est cultivé au sens étymologique du terme, que rien ni personne ne pourrait l'arrêter dans sa conquête de l'espace car il est capable de maitriser absolument tout. [...]
[...] Peut-être que l'état de culture de l'homme peut constituer un obstacle à la liberté car si l'homme peut maitriser la nature, pourquoi ne pourrait-il pas dominer autrui lui aussi ? Et là, la technique est loin d'être indispensable, seule la rhétorique suffit pour influencer un peuple tout entier, comme l'a fait Hitler. Nous ne mesurons pas les dégâts désastreux que nous pouvons provoquer par le biais simple du concept de perfectibilité. L'homme est un être de culture, et de ce fait, un être de désir. [...]
[...] L'homme est un être de culture, mais qu'en serait-il de son condition s'il restait un être de nature ? Prenons l'exemple de ces deux fillettes indiennes, Amala et Kamala. Ces petites avaient un et six ans lorsqu'elles ont été recueillies dans un orphelinat. Elles avaient vécu jusque là avec des loups et se comportaient comme eux. Elles se nourrissaient en lapant comme des loups, se déplaçaient à quatre pattes et montraient des signes d'agressivité à toute personne humaine. Le révérend Singh, qui les a accueillies dans son orphelinat, a conservé un journal qui montrait l'évolution des petites. [...]
[...] Il est donc certain qu'un enfant ne peut développer ses potentialités humaines seul, coupé d'un contact avec des humains ou une société en général. Si l'homme était comme un animal, à l'état de nature comme ces deux fillettes, il ne serait en aucun cas perfectible et doué de progrès et d'artifice. Il vivrait sa vie, coupé du monde, n'aurait que des besoins fondamentaux, il ne ferait que ce qui est indispensable à sa survie. Or, contrairement aux animaux dont le comportement est instinctif et répétitif, l'homme doit acquérir un savoir pour vivre, sa condition d'homme capable de tout maitriser est acquise, à défaut d'être innée. [...]
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