Un homme qui pense est un homme qui réfléchit et qui cherche des réponses, qui se construit des opinions ; il peut recevoir l'avis des autres et décider qu'il n'est pas d'accord avec ces avis. La pensée résulte aussi de la culture, de la manière de vivre, on peut penser tout le contraire de quelqu'un d'autre sans que cela nous préoccupe (...)
[...] ( exemple : un adolescent niera naturellement que sa position politique puisse avoir un lien quelconque avec celle de ses parents. ( Or bien souvent, l'homme tient ses pensées de son entourage, sa culture, sa famille, son éducation ; ses pensées ne lui sont donc pas complètement personnelles, elle ne résulte pas que de sa réflexion mais aussi des pensées des gens qui l'entourent. Perdre l'exclusivité de sa pensée et en attribuer une partie aux autres est frustrant et explique le fait que nombres de personnes n'admettent pas que leurs pensées viennent en partie des pensées des autres. [...]
[...] Rousseau a pensé un contrat résolument différent de celui de Hobbes, et pourtant il s'est grandement inspiré de ses réflexions. Mais la vraie pensée personnelle n'est pas la pensée qu'on tente de se construire en ignorant les autres, ni celle qu'on se laisse dicter par les philosophes ; la vraie pensée est basée sur une avancée avec les autres, une communication, qui fait avancer les idées de tous. III La vraie pensée comme étant une communication avec la pensée d'autrui A On pense mieux à plusieurs que seul ( Lorsqu'on pense seul, l'on a tendance à se conforter dans son opinion et à se croire dans la raison la plus correcte. [...]
[...] Si quelqu'un pense le contraire de nous, c'est qu'il y a une raison, et c'est à nous de comprendre quelle erreur dans notre pensée pousse l'autre à s'y opposer. B Communiquer, c'est élever la pensée au rythme du dialogue ( Se communiquer nos pensées ne signifie pas un affrontement, mais un partage de nos opinions visant à les améliorer ; communiquer permet de cumuler le savoir et la connaissance afin d'élever l'esprit et la pensée. ( exemple : penserions-nous beaucoup, et penserions-nous bien, si nous ne pensions pas pour ainsi dire en commun avec d'autres, qui nous font part de leurs pensées et auxquels nous communiquons les nôtres ? [...]
[...] Précisons également que pas se soucier on entend être préoccupé, tenir compte de quelque chose, et donc lui donner de l'importance. Le problème posé est donc de savoir s'il est possible de réfléchir sur le monde et sur soi sans être influencé et sans accorder d'importance aux réflexions des autres. I L'homme croit penser par lui-même, alors qu'il est nécessairement influencé par la pensée de ceux qui l'entourent A A priori, l'homme est capable de penser par lui-même sans se préoccuper des autres avis ( Un homme qui pense est un homme qui réfléchit et qui cherche des réponses, qui se construit des opinions ; il peut recevoir l'avis des autres et décider qu'il n'est pas d'accord avec ces avis. [...]
[...] A cet effet, nous nous demanderons si l'on peut penser par soi- même sans se soucier de ce que pensent les autres. S'il est vrai que l'homme a souvent la sensation de penser par lui-même et nie facilement l'influence des autres sur ses idées, il lui faut cependant reconnaître que bien des millions d'homme ont pensé avant lui, et que le fruit de cette pensée collective, qui oriente nombre de ses réflexions, mérite nécessairement son attention. Car enfin, la vraie pensée n'est pas une pensée dictée par les grands philosophes et intellectuels mais une pensée personnelle qui s'accompagne des réflexions des penseurs des siècles précédents. [...]
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