Dissertation Philosophique concernant la citation de Jean-Paul Sartre "L'existnetialisme est un humanisme".
[...] Le point de départ de la réflexion philosophique de Sartre est la contingence, cette incertitude et cette menace permanente du monde sur les individus. Il écrit dans la Nausée : "J'étais là, immobile et glacé, plongé dans une extase horrible. Mais au sein même de cette extase quelque chose de neuf venait d'apparaître : Je comprenais la Nausée, je la possédais. A vrai dire, je ne me formulais pas mes découvertes. Mais je crois qu'à présent, il me serait facile de les mettre en notes. L'essentiel c'est la contingence. Je veux dire que, par définition l'existence n'est pas une nécessité. ( . [...]
[...] L'ETRE ET LE NEANT : C'est l'exposé philosophique et magistral de l'essentiel de la pensée de Jean-Paul Sartre. Cet ouvrage gigantesque est la production d'une intelligence, avouons-le, prodigieuse. Cependant, aussi bien Gabriel Marcel, Troisfontaines, que d'autres spécialistes ont été obligé d'avouer avec Paul Foulquié que cet ouvrage est d'une densité incernable. Foulquié écrit que "cet ouvrage s'adresse aux spécialistes qui eux-mêmes avouent n'être pas sûrs de l'avoir bien compris."(2) C'est pourquoi, Sartre a vulgarisé cet essai dans une conférence qui est parue sous forme d'ouvrage aux éditions Nagel, intitulé "L'existence est un Humanisme", et aussi dans les trois tomes du roman : Les chemins de la liberté. [...]
[...] Tout est gratuit ( . Voilà la Nausée ; voilà ce que les salauds ( . ) essaient de se cacher avec leur idée de droit. Mais quel pauvre mensonge : personne n'a le droit ; ils sont entièrement gratuits, comme les autres hommes, ils n'arrivent pas à ne pas se sentir de trop. Et en eux-mêmes, secrètement, ils sont trop, c'est-à-dire amorphes et vagues, tristes." 2 - AUTARCIE ET LIBERTE L'homme est donc perpétuellement menacé par la "contingence" qui, pour Sartre, représente un danger d'aliénation pour la liberté. [...]
[...] Si pour l'existentialisme Sartrien, "il n'y a pas de nature humaine", il existe cependant un postulat incontournable qui justifie cette sentence : "la liberté est l'essence de l'homme". Cet a priori ne détermine pas une nature figée de l'homme, mais au contraire, il vient confirmer l'homme dans sa sublime responsabilité, car la liberté est-ce par quoi il se réalise comme homme. Pour Sartre en effet : "On ne naît pas homme, on le devient". La liberté est peut-être en définitive la seule détermination de l'humanité, l'ultime valeur de cet être du monde (l'homme). [...]
[...] Comme l'affirme Sartre, la connaissance est : "présence à . " il s'agit d'une connaissance intuitive par la conscience. Dans le sillage husserlien, Sartre peut en déduire que : " la conscience est conscience de quelque chose : cela signifie, écrit-il, que la transcendance est structure constitutive de la conscience ; c'est-à-dire que la conscience apparaît portée sur un être qui n'est pas elle". Nous pouvons dire que l'être transphénoménal des phénomènes apparaît ici nécessaire à la relation. C'est tout être au monde distinct et extérieur à toute conscience individuelle. [...]
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