Apparemment, être libre, c'est faire ce qui nous plaît, agir à sa guise, selon son bon vouloir. Nous avons en effet spontanément tendance à concevoir la liberté comme un état d'indépendance absolue. Par son pouvoir de choisir, d'arbitrer entre des motifs contraires, la volonté humaine semble d'ailleurs avoir la puissance d'agir indépendamment non seulement des contraintes extérieures mais également de toute détermination interne.
Telle est du reste la conception de la liberté que se fait toute une tradition de pensée, celle du libre arbitre ce pouvoir éminent qu'aurait la volonté humaine de se rendre indépendante en s'autodéterminant. Mais l'homme ne se surestime-t-il pas lorsqu'il se reconnaît un tel pouvoir ? Ne prend-il pas ses désirs pour des réalités lorsqu'il s'instaure dans le monde de façon aussi souveraine ?
[...] Spontanément, nous avons tendance à penser la liberté comme une capacité à agir en toute indépendance, à n'obéir qu'à soi-même, à disposer de sa personne comme on l'entend. C'est d'ailleurs la conception de la liberté que se font les partisans du libre arbitre. Selon eux, la volonté humaine aurait la capacité de se rendre indépendante en s'autodétruisant. C'est de cette manière que Descartes, dans la Quatrième de ses Méditations métaphysiques, pense la liberté humaine. La volonté a selon lui un pouvoir absolu qui consiste à faire une chose ou à ne pas la faire, à choisir sans contrainte. La volonté possède ainsi, à travers sa puissance de choix, la capacité de déterminer elle-même en tant que cause, c'est-à-dire cause première, et d'agir indépendamment de toute contrainte extérieure comme de toute servitude passionnelle (...)
[...] La liberté est en effet de l'ordre de la connaissance, elle est une conquête de l'esprit et non pas, comme on pourrait le croire, une donnée de la nature. De même, sur le plan politique, il est naïf de croire que l'obéissance aux lois signifie une pure et simple perte de sa liberté. Il convient au contraire de souligner que sans ces lois l'existence en société deviendrait infernale et carrément impossible. Les lois sont donc moins des obstacles à la liberté qu'une condition de son exercice, un moyen de sa réalisation. [...]
[...] On ne peut pas chercher à se voiler la face, à endormir notre conscience pour lui échapper. N'est-ce pas notre conscience qui nous définit comme être humain responsable? Se voiler la face n'est pas très courageux. Chacun sait que la politique de l'autruche n'est guère efficace, que la réalité n'est pas modifiée parce qu'on cesse de la regarder, que les problèmes ne sont pas résolus par la fuite. Ne vaut-il mieux pas alors savoir la vérité, quitte à en éprouver parfois de la souffrance, plutôt que de vivre dans l'ignorance et de jouir d'un bonheur superficiel? [...]
[...] Selon eux, la volonté humaine aurait la capacité de se rendre indépendante en s'autodétruisant. C'est de cette manière que Descartes, dans la Quatrième de ses Méditations métaphysiques, pense la liberté humaine. La volonté a selon lui un pouvoir absolu qui consiste à faire une chose ou à ne pas la faire, à choisir sans contrainte. La volonté possède ainsi, à travers sa puissance de choix, la capacité de déterminer elle-même en tant que cause, c'est-à-dire cause première, et d'agir indépendamment de toute contrainte extérieure comme de toute servitude passionnelle. [...]
[...] Ne risque-t-on pas en réalité d'entrer dans un univers où les rapports de force seraient perpétuels, où triompherait un individualisme et un égoïsme acharnés? Il est permis de le penser. Faut-il alors nécessairement abolir l'Etat pour que soient assurées les libertés individuelles? N'est-il pas au contraire la seule entité capable de nous garantir véritablement notre liberté? III Que la liberté peut avoir lieu dans et par les contraintes : Bacon, au début du XVIIème siècle avait parfaitement compris l'intérêt que l'humanité pourrait tirer des progrès des recherches scientifiques. Il insista, comme Descartes d'ailleurs à la même époque, sur l'objectif utilitaire de la science. [...]
[...] PHILOSOPHIE Sujet : Être libre, est-ce être indépendant? Apparemment, être libre, c'est faire ce qui nous plaît, agir à sa guise, selon son bon vouloir. Nous avons en effet spontanément tendance à concevoir la liberté comme un état d'indépendance absolue. Par son pouvoir de choisir, d'arbitrer entre des motifs contraires, la volonté humaine semble d'ailleurs avoir la puissance d'agir indépendamment non seulement des contraintes extérieures mais également de toute détermination interne. Telle est du reste la conception de la liberté que se fait toute une tradition de pensée, celle du libre arbitre ce pouvoir éminent qu'aurait la volonté humaine de se rendre indépendante en s'autodéterminant. [...]
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