Les démocraties actuelles considèrent qu'elles ont choisi le meilleur des systèmes, forment des alliances, et promeuvent la diffusion de ce qu'elles considèrent comme un modèle par bien des aspects (liberté, égalité, respect des droits humains fondamentaux..). Les cadres de vie, les possibilités d'enrichissement personnel et les libertés qu'elles offrent en font des pays enviés mais qui peuvent au contraire se trouver en conflit avec d'autres pays, radicaux, comme certains pays islamistes, qui remettent en cause le modèle démocratique pour plusieurs raisons. Les enjeux passés et actuels sont autant de raisons d'étudier la démocratie : peut-on la critiquer ? A première vue profitable à tous et présentée comme telle, nous verrons que la démocratie admet elle-aussi, à l'image des autres systèmes de gouvernement, ses propres limites. Nous verrons que la critique de la démocratie - toujours possible - n'appelle pas pour autant une remise en cause totale de ce système. In fine, interrogeons-nous sur le pourquoi de la véracité de cette affirmation de Churchill : « la démocratie est le pire des systèmes à l'exclusion des autres ».
[...] La démocratie assure de plus un cadre de vie des plus propice. Le peuple se soumet aux lois car il y voit un intérêt. Le non respect des lois, des règles de bases, entraîne l'inutilité d'un Etat, donc l'anarchie : plaisante pour certains car elle s'apparente à une totale liberté, elle ne ferait que faire retomber l'homme dans son état naturel, où la loi du plus fort s'appliquerait, ce qui in fine est préjudiciable au plus grand nombre, et où la liberté ne serait donc pas véritable. [...]
[...] En pratique, ce système est d'ailleurs souvent plébiscité. Voyons donc ce qu'il permet, ce qu'il apporte aux citoyens. Dans une démocratie (on parle ici de démocratie représentative, la démocratie directe n'ayant jamais existé ou presque –rare exemple : les couvents vivants selon la règle se St Benoît- car elle est difficile à mettre en place dès lors que la communauté compte trop d'individus) la plupart des acteurs du pouvoir sont élus (président, députés, municipalité) et ce sont eux qui nomment ou élisent les ministres, sénateurs ; aux Etats- Unis le président est élu par un collège de grands électeurs choisis par le peuple. [...]
[...] Cependant, les dérives actuelles constatées, par exemple une guerre illégitime au nom de la démocratie par les USA, appellent des critiques : extérieures au système mais ayant des implications au-dedans : dans le même exemple, possibilité de tronquer l'information, de se servir du discours officiel de façon fallacieuse pour mener des actions illégitimes. Mais on observe également la dérive inverse, lorsque trop soucieuses d'éviter ce type d'écart, les démocraties se laissent aller et ne s'engagent pas suffisamment, ou pas du tout, pour lutter efficacement contre les menaces pouvant les mener à leur perte, telles que le problème du développement du nucléaire iranien, de l'islamisme radicale, de la crise environnementale ou de la crise alimentaire et qui sont autant de danger pour la démocratie, critiquable car elle ne réagit pas suffisamment, encore plus critiquable lorsqu'elle peut réagir mais ne le fait pas, surtout face à des évènements allant à l'encontre de ses valeurs fondatrices que sont, entre autres, les doits universels de l'Homme. [...]
[...] Et cela d'autant plus que les dérives évoquées sont depuis longtemps déjà connues et prises en compte par les démocraties, qui grâce à des lois et des règles de fonctionnement s'en prémunissent. Bien sûr, l'existence de lois n'augure pas de leur respect à la lettre ni même parfois de leur application, mais permet tout du moins l'existence de recours face à des dérives (oligarchique, tyrannique, anarchique etc.) qui sont inévitables, mais contrôlables, donc jamais effectives. Une critique profonde et une remise en cause de ce système n'a donc pas lieu d'être. [...]
[...] Peut-on critiquer la démocratie ? L es démocraties actuelles considèrent qu'elles ont choisi le meilleur des systèmes, forment des alliances, et promeuvent la diffusion de ce qu'elles considèrent comme un modèle par bien des aspects (liberté, égalité, respect des droits humains fondamentaux . Les cadres de vie, les possibilités d'enrichissement personnel et les libertés qu'elles offrent en font des pays enviés mais qui peuvent au contraire se trouver en conflit avec d'autres pays, radicaux, comme certains pays islamistes, qui remettent en cause le modèle démocratique pour plusieurs raisons. [...]
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