La foi dispense-t-elle de savoir? Nous pensons souvent que dans la vie, le savoir est indispensable contrairement à la foi que l'on considère comme facultative. Mais l'un ne va pas sans l'autre. Croire, c'est renoncer à savoir mais c'est aussi savoir. Le savoir peut concerner des sentiments même si on l'associe à la raison, à la connaissance.
[...] En effet, la foi consiste à croire en un idéal, à croire en un Dieu par une morale du sentiment sans artifice, sans fantaisie. Mais la foi ne dispense pas de savoir lorsqu'il s'agit d'avoir confiance en une personne car cela est important pour notre bien-être intérieur. Bien entendu, la foi n'empêche pas le savoir vu qu'elle est facultative mais malgré leur nette opposition, la foi et le savoir sont complémentaires. Un scientifique peut croire en dehors de sont métier. C'est ce qui fait de lui un individu complet doté de savoir et poursuivant un idéal. [...]
[...] Une foi infinie pourrait détruire un homme psychologiquement et le conduire à commettre des actes d'une violence extrême. [Transition.] D'une part, la foi est bénéfique dans les relations humaines car elle permet seule à voir les sentiments d'autrui. Mais d'autre part, elle peut représenter un danger pour les relations humaines en cas de totale dévotion. [II. Croire, empêche de savoir.] [1. Ne pas s'obstiner à vouloir prouver.] Ensuite, lorsqu'on croit, on se donne un assentiment sans chercher une preuve quelconque. [...]
[...] Croire, c'est aussi savoir.] [1. Le savoir qui relève des sentiments.] Enfin, croire ne dispense pas de savoir que l'on peut avoir confiance en quelqu'un. L'absence de cette confiance sèmerait le doute qui nous empêcherait d'avancer, d'évoluer. Mais il faut faire la distinction en savoir faire confiance en quelqu'un et trop savoir sur quelqu'un. Lorsqu'on a confiance en quelqu'un, c'est que l'on connaît bien cette personne. Cependant, si on cherche à trop savoir sur quelqu'un, on risque de brûler cette confiance si importante pour nous. [...]
[...] Un homme peut devenir chrétien, protestant par la famille, par conviction personnelle mais sans idéaliser sa foi, en continuant à s'ouvrir au monde. Malheureusement, certaines croyances mènent à la soumission totale comme dans les sectes mais cela concerne beaucoup des hommes psychologiquement et psychiquement fragilisés. [Conclusion.] En conclusion, la foi dispense de savoir pour percevoir les sentiments d'autrui. Nous ressentons tous des sentiments qu'il est impossible de voir avec les yeux. Ensuite, le savoir, sensé combler notre ignorance, est contraint à un moment ou un autre de devenir une croyance car les preuves ne se cherchent pas indéfiniment. [...]
[...] La foi dispense-t-elle de savoir ? [Introduction.] Un des problèmes philosophiques est celui des rapports entre le savoir et la foi. Avant de répondre à la question « La foi dispense-t-elle de savoir ? », il demeure essentiel de comprendre les termes du sujet. La « foi » se définit par une croyance en une religion, un idéal, une personne. L'individu adhère à un idéal auquel il croit. Cet idéal peut le dépasser. Quant au « savoir », il représente toute forme de connaissance issue de l'expérience et de la raison. [...]
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