1er paragraphe :
On a tous la même faculté de connaître, et cela naturellement.
"Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée" et "la raison, est naturellement égale en tous les hommes". (Notons que le bon sens est égal à la raison).
Mais alors, comment justifie-t-il le fait que certains réussissent mieux que d'autres ?
Nous n'utilisons pas tous notre raison de la même façon (...)
[...] Et ceux, plus modestes, qui suivent les opinions des autres. 4éme paragraphe : Il réaffirme qu'il est contraint d'entreprendre lui-même sa conduite car personne ne semble avoir de vérités et d'opinions plus vraisemblables que celles des autres. Je ne pouvais choisir personne dont les opinions me semblassent devoir être préférées à celles des autres, et je me retrouvai comme contraint d'entreprendre moi-même de me conduire 5éme paragraphe : Pour atteindre la méthode qui amène à la connaissance dont l'esprit est capable, il préfère aller lentement dans sa réflexion pour ne pas commettre d'erreur. [...]
[...] Tout mon dessein ne tendait qu'à m'assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable, pour trouver le roc ou l'argile. 7éme paragraphe : Face à une rumeur comme quoi Descartes serait venu à bout de son dessein, il préfère s'isoler en Hollande pour finir sa réflexion. [...]
[...] De cette première règle induit un critère de reconnaissance de la vérité : l'évidence. Et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. 8éme paragraphe : 2éme règle : Il faut diviser, délier en autant de parcelles que possible pour pouvoir mieux aborder ce qui est à examiner. On reconnait le moment où la division n'est plus possible lorsque les parcelles se présentes à l'esprit comme évidentes (règle 1). [...]
[...] 9éme paragraphe : Il traite de la rhétorique (le fond) et de la poésie (la forme). Si celles-ci sont belles, elles ne sont qu'un jeu d'apparence qui ne participe pas à la recherche de la connaissance. 10éme paragraphe : Il traite des mathématiques. Pour lui, cette matière produit des vérités certaines et évidentes. Je me plaisais surtout aux mathématiques, à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons Son reproche, se porte sur le fait que l'école ne s'en serve que pour les arts mécaniques (comme en stratégie). [...]
[...] Il critique ces sciences, qui ne permettent uniquement que d'avoir un métier. L'étude de ces sciences ayant le mérite de donner la faculté de reconnaitre les imposteurs qui pratiquent ces sciences astrologue par exemple). 14éme paragraphe : A la fin de sa jeunesse, il quitte l'école et se met à voyager. En effet, il veut découvrir la vérité autre part que dans l'enseignement qu'il vient de critiquer dans les paragraphes précédents. Il va donc la chercher ailleurs : et me résolvant de ne chercher plus d'autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde 15éme paragraphe : Son expérience en tant que voyageur du monde lui a permis de se délivrer d'erreur préconçues par son éducation : J'apprenais à ne rien croire trop fermement de ce qui ne m'avais été persuadé que par l'exemple et la coutume ; et ainsi je me délivrais peu à peu de beaucoup d'erreurs De même après avoir étudié le monde, il souhaite et entreprend de trouver le chemin, la méthode, en lui-même. [...]
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