Différents exposés, explications de texte, philosophie, Alain, Blaize Pascal
Dès les premières lignes, Alain ne ménage pas son lecteur en annonçant que « Voter […] n'est pas précisément un droit du citoyen » l.1. En effet, ce « droit », déjà présent dans l'antiquité, est aujourd'hui dans les démocraties un acquis auquel l'on ne peut toucher. Alain ici contredit la doxa en affirmant que ce n'est pas un des droits de l'homme et explique son raisonnement : « on vivrait très bien sans voter » l.1, et pour cause, l'homme n'aurait pas besoin de voter s'il avait « la sûreté, l'égalité, la liberté », somme toute, les droits de l'homme présents dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. On peut d'ailleurs se demander pourquoi la fraternité a été remplacée par la « sûreté ». Cette dernière représente la sécurité auquel a droit tout homme vis à vis de ses pairs et permet d'éviter que la « loi du plus fort » ne régisse la société.
[...] Il se demande donc, parmi les variations précédemment décrites, quand est-ce que la conscience est la plus présente dans une action. Bergson répond à cette question par une autre question rhétorique : le plus haut degré de conscience est atteint lorsque nous sommes en situation de crise intérieure Le terme crise est fort, étymologiquement il renvoie à une décision ou un jugement. Il connote une situation difficile qui demande une intervention et donc une prise de décision intérieure en relation avec moi L'auteur étend un peu son idée de crise intérieure : c'est lorsqu'il y aurait une hésitation parce qu'il faudrait sélectionner entre [ ] plusieurs partis à prendre Nous avons ici la définition même de ce qu'est un choix. [...]
[...] Rien n'est pourtant moins sûr En conclusion, Freud annonce dans ce texte que les progrès de l'homme participe bel et bien au bonheur de l'homme, quoi qu'ils en pensent, mais qu'il n'en est pas pour autant la seul source. Par conséquent, le progrès ne doit pas être le but unique de l'homme. [...]
[...] A travers ce beau, l'art permet à l'homme d'atteindre une forme de liberté, la contemplation esthétique permet d'exercer : sans les artistes, les hommes ne pourraient goûter des moments de bonheur dans une satisfaction désintéressée, Kant décrit justement le beau comme l'objet d'une satisfaction désintéressée La "nature morte" qui donnerait envie de manger, le qui réveillerait le désir sexuel ne serviraient pas d'aliment à nos désirs charnels mais nous délivreraient du désir. Tout ces éléments semblent accorder à l'art une place prépondérante dans notre humanité, mais en a-t-on réellement besoin ? On peut avancer que l'art comme expression gratuite du beau pourrait être une activité superflue à l'humanité. En effet, il ne semble pas répondre a nos besoins biologiques, il n'est pas nécessaire à notre survie. L'art ne satisfait ni le besoin ni la morale. [...]
[...] Ils avaient trop d'aspirations l.8 et d'attentes vis à vis du progrès. La plupart des utopies, comme celles de jules verne, contemporain de Freud, sont basées sur des progrès techniques. Les hommes était persuadé que ces progrès étaient la source du bonheur. Selon Descartes dans son Discours sur la méthode S'il est possible de trouver quelque moyen qui rende les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher. [...]
[...] Mais alors, comment atteindre le bonheur, quelles sont les autres composantes de cette économie ? Le progrès technique permettant de se détacher des nécessités naturelles, c'est peut-être le fait de combler les désirs transcendants de l'homme qui le différencient de l'animal : l'art, la religion .Le principal but de l'homme, selon Freud, doit être d'atteindre le bonheur, or les hommes avaient jusqu'à maintenant pour seul but le progrès technique pensant atteindre ce bonheur en y mettant toute ses forces (d'où l'incroyable avancé technologique ses derniers siècles). [...]
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