Lorsque je possède un point de vue sur un sujet, le plus souvent je l'expose à mes amis afin de connaître le leur, et parfois il arrive qu'au terme de cette discussion l'un de nous ait changé sa vision des choses. Le dialogue est donc un bon moyen d'atteindre une certaine vérité. Mais le dialogue est-il vraiment le chemin de la vérité ? La réponse à cette question dépend des termes qui la composent. Ainsi, on entend par dialogue le fait d'entraîner, par une confrontation d'avis divergents, une réelle réflexion. Par chemin, on souhaite désigner un moyen d'être conduit, qui nous entraîne vers quelque chose, et par vérité l'on parle de ce qui se vérifiera en toute occasion, et qui s'oppose au faux, aux illusions et aux mensonges. L'enjeu de ce sujet est important (...)
[...] Le dialogue peut donc parfois ne pas nous rapprocher de la vérité, mais au contraire nous en éloigner. De plus, d'après Descartes, il est possible qu'il n'y ait qu'une vérité : c'est le "Cogito Ergo Sum" (je pense, donc je suis). En effet, Descartes a décidé de mener une expérience : il a réfuté tout ce qu'il pouvait réfuter. Il s'imaginait que peut être à chaque fois qu'il voyait ou ressentait quelque chose, on le trompait, et que ces canulars étaient l'œuvre d'un malin-génie. [...]
[...] Le dialogue avec autrui permet donc de se rapprocher de la vérité, d'en prendre le chemin, d'une façon directe ou parfois même d'une façon qui peut être indirecte. Ensuite la réflexion, sorte de dialogue avec soi-même, permet, elle aussi, de prendre le chemin de la vérité, grâce à la méthode du doute, adoptée par plusieurs philosophes, dont Descartes. Elle consiste à analyser chaque thèse, chaque pensée, chaque théorie, afin d'éliminer le plus de vérités erronées possible et de prendre le chemin de la vérité, ou de s'en approcher. [...]
[...] Sujet : Le dialogue est-il le chemin de la vérité ? Plan: Introduction. Le dialogue peut être un bon moyen d'accession à la vérité. Il peut provoquer une prise de conscience à travers un sentiment de honte. La réflexion, "dialogue avec soi-même", est souvent nécessaire à l'accession à la vérité. Sans dialogue, le solipsisme est inévitable. II] Le dialogue n'est cependant pas forcément un bon moyen d'accéder à la vérité. Il peut induire en erreur. [...]
[...] Il se pourrait donc qu'il n'y ait qu'une vérité, et que le dialogue n'y mène pas, comme le montre Descartes avec sa démonstration quasiment irréfutable. Enfin, s'il est tout simplement possible que le dialogue ne mène pas à la vérité, c'est parce que la vérité pourrait en fait ne pas exister, ou être relative. En effet, comme le suppose de nombreux philosophes (comme les sophistes grecs), il se pourrait que la vérité ne soit pas accessible, peut être même que le simple fait de chercher à l'atteindre la modifie (c'est ainsi ce que pense Nietzsche D'autres philosophes pensent que la vérité est relative à chacun, qu'elle dépend de soi, qu'elle est constituée du décalage entre ce que sont les choses et ce que l'on pense des choses. [...]
[...] Mais le dialogue est-il vraiment le chemin de la vérité ? La réponse à cette question dépend des termes qui la composent. Ainsi, on entend par dialogue le fait d'entrainer, par une confrontation d'avis divergents, une réelle réflexion. Par chemin, on souhaite désigner un moyen d'être conduit, qui nous entraine vers quelque chose, et par vérité l'on parle de ce qui se vérifiera en toute occasion, et qui s'oppose au faux, aux illusions et aux mensonges. L'enjeu de ce sujet est important. [...]
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