La notion de devoir nous renvoie à l'action, de ne jamais être « libre » cependant ici, il y a contradiction. Elle joue aussi le rôle d'obligation envers un Etat ou un pouvoir. Il y a une part de paternalisme et de déterminisme. Alors que la notion de liberté renvoie au cas où nous ne sommes soumis à aucune loi. Nous avons une liberté d'action, une autonomie absolue. L'individu fait son propre choix, que se soit des idées ou des positions. D'où cette forte contradiction entre le devoir et la liberté (...)
[...] Cependant, on sait que l'on peut faire autrement, néanmoins cela n'est pas accepté par les personnes extérieures. Au final, la raison nous aide à choisir ce qui est bien pour nous ou pas. Elle est là pour nous corriger automatiquement cela relève de l'auto détermination. Par exemple, on sait très bien que ce n'est pas correct de tuer même si l'on en a très envie. Notre raison aura repris le dessus, et nous aura fait réaliser ce qui est bien ou non. Dans certains cas, notre raison est plus forte que le reste. [...]
[...] On peut dire que le pouvoir d'agir implique de faire son devoir, sinon de le réussir, est alors la conséquence d'une influence d'une provocation morale, et non la capacité que l'on a à s'engager volontairement à agir car, on sait que l'on doit. Par conséquent tout le monde doit emprunter le bon chemin pour agir conformément aux normes qui consistent à prescrire les comportements déviants. L'homme par son éducation, sa culture n'est il pas déterminé à obéir aux règles, aux lois qui lui sont proscrites ? Faire son devoir ne serait alors plus un choix ? [...]
[...] Mais la raison conduit-elle à subir volontairement cette contrainte ? La raison influence en quelque sorte notre choix puisqu'elle agit sur notre volonté et sur notre idée de conscience. La raison influence en quelque sorte notre choix puisqu'elle agit sur notre volonté, et sur notre idée de conscience. Tout d'abord la raison joue un rôle fondamental dans notre action. Notre raison mène à l'application finale d'un but, à quelque chose que l'on a choisi de faire. Autrement dit elle joue un rôle sur notre opinion, ou bien sur notre liberté de pensée. [...]
[...] Par exemple celui du sacrifice. Nul ne peut dire que se sacrifice n'a pas été commis dans un désir héroïque, ne serait-ce pas pour prouver aux autres que l'on n'est pas des animaux, mais des êtres supérieurs. La croyance de la liberté morale ne serait alors rien d'autre d'illusion suscitée par l'éducation, que l'on a apprise de telle sorte que le sujet obéit au devoir, non par influence de son désir, mais à cause de lui, que se soit déterminé par lui à faire son devoir. [...]
[...] Dans ce cas, on se demande si on a une obligation interne au sujet du point de vue moral, néanmoins au niveau juridique, c'est une obligation externe. Ce devoir est devenu une contrainte. Cependant, l'obligation implique la volonté et la liberté de choix. L'obligation est quelque chose que l'on doit faire, malgré qu'on a le droit de choisir. La notion de devoir tend à se confondre avec la notion d'obligation, mais elle ne doit pas être confondue avec cette idée de contrainte. Dans le cas du sujet, « faire son devoir » résulte de l'auto détermination, d'une volonté ainsi que de l'autonomie. [...]
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