Le développement technique peut-il être un facteur d'esclavage ? - publié le 23/03/2009

Résumé du document

Avec la révolution industrielle, les chemins de fer se sont développés, d'où la nécessité de trouver du charbon pour leur utilisation. C'est le point de départ des mines. C'est ce que l'on retrouve dans Germinal, d'Emile Zola. Les mineurs sont esclaves de leur travail, qui est harassant et pénible (...)

Extraits

[...] Le développement technique peut il être un facteur d'esclavage ? Dans le film Les temps modernes, Charlie Chaplin exécute une tâche répétitive et aliénante. Le développement technique a rendu le travail de l'ouvrier rébarbatif ; il n'a plus aucune liberté, il est alors esclave de son travail. Dans ces conditions, on peut se demander si le développement technique ne peut pas être un facteur d'esclavage. La technique est l'ensemble des manières qui permettent d'aboutir à la création d'un bien, dont la conception fut pensée préalablement. [...]

[...] Avec la révolution industrielle, les chemins de fer se sont développés, d'où la nécessité de trouver du charbon pour leur utilisation. C'est le point de départ des mines. C'est ce que l'on retrouve dans Germinal, d'Emile Zola. Les mineurs sont esclaves de leur travail, qui est harassant et pénible. En effet, chaque jour ils creusent et remontent du charbon. Leur travail soutient le développement technique. Mais surtout, ils sont esclaves du développement technique. Le développement technique est encore facteur d'esclavage. Par exemple, pendant la période communiste, l'URSS a connu un essor technologique certes remarquable mais aliénant. [...]

[...] La vie des camps en URSS fut décrite par Alexandre Soljenitsyne dans son livre L'archipel du Goulag. La mécanisation est une forme de développement technique qui favorise l'utilisation des machines. L'homme a créé des machines pour faciliter son travail. Si bien qu'au bout d'un moment, l'homme ne peut plus réaliser lui- même ce que font les machines. Cette mécanisation a engendré une dépendance de l'homme vis-à-vis des robots et des machines. Sans les machines, l'homme perdrait de sa puissance. De cette manière, le développement technique peut être un facteur d'esclavage. [...]

[...] Les nouvelles technologies des télécommunications permettent de rester en contact et ce, quel que soit l'endroit où l'on se trouve. Nous avons donc vu que le développement technique peut ne pas être facteur d'esclavage ; mais la seule alternative pour que le développement technique ne soit pas facteur d'esclavage serait alors de le limiter. Le fait de réduire le développement technique réduirait la dépendance des hommes vis-à-vis des nouveautés et du progrès technique. Les hommes se re-concentreraient alors sur des valeurs plus fondamentales, leurs désirs seraient moins superflus. Le développement technique serait donc réduit et son impact également. [...]

[...] Le développement technique peut être un facteur d'esclavage, telle est la première vision que l'on peut adopter. Avec notamment la mécanisation, le travail harassant ou le travail forcé qui à cause du développement technique sont facteurs d'esclavage et ensuite la dépendance de l'homme face aux innovations. Mais le développement technique peut ne pas être un facteur d'esclavage. On le voit avec la difficulté du travail qui diminue. Ainsi, le développement des moyens de transports et des télécommunications permet à l'homme de se déplacer plus librement. [...]