Cette dissertation se penche sur le sujet suivant : faut-il désobéir pour être libre ? le développement est construit en 3 points explicitant la nécessité de l'obéissance dans la société, ses dangers et aussi ses limites. D'un point de vue méthodologique, cette dissertation est un bon exemple pour ceux qui ont du mal à structurer leur texte car chaque argument, exemple ou référence est annoncé de manière clair.
[...] Ainsi, la désobéissance devient légitime bien que toujours illégal. C'est là qu'une opposition importante se pose entre ce qui est légal et légitime. Référence : D'après J. Locke, dans « le deuxième traité du gouvernement civil », il est dit qu'une tyrannie consiste à exercer le pouvoir au-delà de son domaine légitime. Un tyran peut donc être qualifié d'autorité illégitime car il n'agit que par intérêt personnel et non pour l'intérêt du bien collectif. Ainsi, pour J. Locke la désobéissance devient donc légitime, par ailleurs elle n'est pas pour autant légal. [...]
[...] Le problème réside donc dans cette nuance de l'obéissance ; on peut décompter deux types d'obéissances : l'obéissance à une autorité légitime et l'obéissance à une autorité illégitime. Cette nuance est la base pour comprendre les limites entre la désobéissance et l'obéissance quant à notre liberté. La désobéissance peut s'appliquer à de multiple situations: on peut désobéir à nos parents, à nos professeurs, à notre patron, aux lois . En revanche, la désobéissance n'aura pas les mêmes conséquences selon la situation. [...]
[...] Ainsi la distinction conceptuelle entre légalité et légitimité est importante pour estimer la nécessité de la désobéissance. De plus, la liberté étant une notion très abstraite dont l'existence n'est pas assurée, le concept de désobéissance ou d'obéissance peut donc devenir futile. [...]
[...] Ainsi sa désobéissance qui avait au départ comme but plus de liberté a eu l'effet inverse. Argument 2 : L'Homme est toujours libre. La vie est contingente, c'est-à-dire qu'il peut arriver certaines choses comme il ne peut pas en arriver, c'est pourquoi l'être humain est toujours libre. Peu importe qu'il désobéisse ou qu'il obéisse, il aura fait un choix, donc il sera libre. Exemple : les français pendant l'occupation nazis étaient libres car ils possédaient plusieurs choix : coopérer, résister ou ne rien faire. [...]
[...] Pour Descartes le libre arbitre est la principale caractéristique de la liberté. De ce fait on peut en déduire que si le libre arbitre ne peut être exercer (sans contrainte) alors l'individu n'est pas libre. Argument 2 : Parfois il est nécessaire de désobéir si la personne à qui on obéis supprime toute forme de liberté chez l'individu en question. Cette suppression de liberté aura permis à l'individu de se rendre compte de la valeur de sa liberté, la désobéissance deviendra ainsi pour lui nécessaire à sa liberté. [...]
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