Dissertation de Philosophie : La satisfaction des désirs procure-t-elle le bonheur ?
[...] En guise de conclusion : Le désir, par la négativité de sa définition ne peut constituer à lui seul la source du bonheur. Le désir et le plaisir que procure sa satisfaction est éphémère, et contient donc dans son essence le principe de renouvellement incessant qui engendre l'insatisfaction perpétuelle du sujet désirant. Le bonheur, cependant, ne peut se comprendre que comme idéal de l'imagination et donc comme propre à chaque sujet doué d'imagination. Si la satisfaction de nos désirs ne peut constituer le bonheur, le bonheur ne peut recevoir de définition universelle. [...]
[...] Le bonheur consiste alors à profiter de chaque moment de la vie dans les plus humbles instants de satisfaction ; Mais le bonheur peut-il se réduire à ces définitions négatives et privatives ou restrictives ? 3 le bonheur, un idéal de l'imagination ? A de telles conceptions, on peut objecter que le bonheur ne se laisse pas si facilement saisir. Peut-on d'ailleurs donner une définition universelle du bonheur ? La difficulté réside dans la part de subjectivité qu'implique la notion de bonheur. Le bonheur est dans un premier temps le bonheur d'une personne. [...]
[...] Qu'est ce que le bonheur ? En guise d'introduction : Le bonheur est une aspiration commune à tous les hommes. Dans notre société, il se confond souvent avec le plaisir alors que par opposition à celui-ci, le bonheur est un état durable de satisfaction. Dés lors, on est en droit de se demander si la simple satisfaction de nos désirs suffit à nous rendre heureux ? C'est ce que nous ferons en nous interrogeant sur la nature profonde du désir et sur celle du bonheur. [...]
[...] La satisfaction des désirs procure-t-elle le bonheur ? Analyse des termes du sujet : Satisfaction : suppose un manque, une absence, qui lorsqu'elle est comblée engendre un bien être de l'ordre du contentement de la satisfaction. Des désirs : expression d'un sentiment typiquement humain qui se rattache à la recherche du plaisir. Le désir a un statut ambigu car il est à la fois recherche de satisfaction et souffrance car directement lié au manque. Le bonheur : Bonheur : Le bonheur est une aspiration commune à tous. [...]
[...] Deux doctrines de l'antiquité tentent de répondre à cette question : le stoïcisme et l'épicurisme. Toutes deux proposent une morale du renoncement, ou en tout cas de la sobriété, et voient dans l'usage réglé de nos désirs la condition du bonheur. Pour le stoïcisme, il s'agit de régler nos désirs sur la raison, et d'accorder ainsi notre vouloir et notre pouvoir. Le bonheur consiste alors dans le bon usage de la raison et se confond avec le souverain bien, c'est-à-dire la fin suprême à laquelle toutes les autres doivent se subordonner. [...]
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