Le désir est une aspiration consciente ou in consciente tendant vers un objet réel ou imaginé. De la même manière que les besoins nécessaires aux êtres humains, les désirs font partie de notre existence. Ils nous animent, nous donnent peut-être un but à atteindre, ils font tout simplement partie de nous.
Mais un paradoxe peut se manifester lorsqu'on parle de désir et réalité. En effet, la question est de savoir si l'on peut prendre ses désirs pour des réalités.
Nous verrons dans un premier moment que le désir est ancré dans la condition humaine. Ensuite, il s'agira de mettre en avant différents griefs que l'on peut adresser à l'objet désirant. Enfin, dans un dernier mouvement, nous verrons si un compromis peut tout de même avoir lieu pour concilier les deux notions (...)
[...] On peut alors admettre qu'il n'y a pas une mais des définitions des désirs et de la réalité selon les personnes. Chacun agit selon ce qu'il ressent, ce qu'il perçoit. La question posée, faut-il prendre ses désirs pour des réalités, admet que les désirs sont présents dans la société. Il faut savoir y faire face, de surcroit savoir les identifier et au mieux, les réaliser. Pourtant, certains comme Epicure sont partisans de la morale du rien de trop. Selon lui, réguler ses désirs est un pilier fondamental qui permet le bonheur. [...]
[...] On désire ce que l'autre on veut la même chose voir mieux que lui. On voit par là que le désir est influencé par la société. On peut donc admettre que ceux-ci se basent sur un objet réel. En parlant de désirs, on parle aussi d'individus. Ainsi, Stendhal prouve qu'on peut prendre ses désirs pour des réalités au travers de la cristallisation. Ce procédé permet d'idéaliser, d'imaginer l'être aimé tel que nous le désirons et non tel qu'il est en lui attribuant des qualités qu'il n'a pas. Cela relève de l'égoïsme. [...]
[...] Il faut alors voir si un juste milieu est envisageable. Faisant partie de l'homme, il est normal d'être confronté au désir. Toutefois, la satisfaction qui en découle ne doit pas être le premier critère à prendre en compte. En effet, il faut s'assurer que la liberté d'autrui n'est pas atteinte et être sûr que le désir peut être satisfait dans la réalité, ceci pour éviter un effet de frustration. Autrement dit, on ne doit pas se limiter à vouloir réaliser tous nos désirs. [...]
[...] Faut-il prendre ses désirs pour des réalités ? Le désir est une aspiration consciente ou in consciente tendant vers un objet réel ou imaginé. De la même manière que les besoins nécessaires aux êtres humains, les désirs font partie de notre existence. Ils nous animent, nous donnent peut-être un but à atteindre, ils font tout simplement partie de nous. Mais un paradoxe peut se manifester lorsqu'on parle de désir et réalité. En effet, la question est de savoir si l'on peut prendre ses désirs pour des réalités. [...]
[...] Pascal disait de l'imagination qu'elle était maitresse d'erreurs et de faussetés Cette citation souligne le fait que l'imagination permet de concevoir dans notre esprit l'objet du désir mais qu'en réalité, on ne trouve aucune satisfaction puisqu'elle réside dans l'impossible, dans ce qu'on ne peut obtenir. On peut ajouter que dans les cas les plus extrêmes, le désir peut devenir dangereux et être générateur de violence. De la simple envie au désir maladif en passant par la jalousie, l'objet désirant peut perdre le contrôle de soi. Plus maitre de ses actes, le désir devient alors une bonne excuse pour être acquitté. Dans le cas du désir maladif, le prendre pour une réalité serait évidemment nuisible à autrui, voir à la société. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture