Le désir est pour beaucoup une tension vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir. Mais l'origine étymologique du mot désir est assez curieuse mais très éclairante. Le verbe latin desiderare, d'où il est issu, dérive, avec le verbe considerare, qui signifie "étoile". Le désir, au sens étymologique, c'est le regret d'un astre disparu ; c'est la nostalgie d'une étoile. Déjà ici l'ambiguïté du désir se révèle : cruel constat d'une absence, d'un manque, d'une privation (...)
[...] On comprend alors que les désirs énoncés ainsi que plus généralement, les désirs qui ne sont pas issu de notre personne ne sont pas des désirs mais souvent des simples volontés. C'est cette idée qui va nous guider tout au long du second paragraphe. Deuxièmement, on peut remarquer assez aisément que le désir est premier au regard de l'objet désiré. Nous ne désirons aucune chose parce que nous la jugeons bonne, dit Spinoza, mais au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons. [...]
[...] Le verbe latin desiderare, d'où il est issu, dérive, avec le verbe considerare, qui signifie étoile. Le désir, au sens étymologique, c'est le regret d'un astre disparu ; c'est la nostalgie d'une étoile. Déjà ici l'ambiguïté du désir se révèle : cruel constat d'une absence, d'un manque, d'une privation. S'il y a des faux désirs, c'est donc qu'ils ne sont pas inspirés par nous même, on n'agit en fonction d'un autre, dans ce cas il s'agit plutôt d'une simple volonté? Comment affirmer qu'il y a désir? [...]
[...] Est-ce la source de l'anarchie? Nous allons donc voir dans un premier temps ce qui peut nous pousser à parler de faux désirs, puis dans un second temps nous verrons pourquoi le désir ne peu être "faux" et nous observerons ce qu'il implique. Oui il ya des faux désirs Contre Platon, Spinoza refuse de définir le désir à partir de l'idéal dont il serait le manque. Pour lui, le désir est l'essence même de l'homme, l'effort que tout homme déploie pour persévérer dans son être Il ne faut pas entendre par là un simple instinct de conservation mais plutôt un instinct de développement et d'épanouissement de soi. [...]
[...] En outre, il y a aussi l'action d'agir pour aider tout un peuple. Si ce n'est le renom ou les acclamations que l'on reçoit à la fin de l'action, il n'y à pas vraiment d'intérêt personnel. Le Che Guevara lui même ne voyait pas par exemple un intérêt pécuniaire avant d'entamer la révolution. Par ailleurs, on peut comme un faux désir, celui qui succombe aux phénomènes de mode; en effet, certaines personnes n'hésitent pas à acheter des objets vestimentaires par simple souci d'être dans la mode, ici le désir n'est pas réel. [...]
[...] L'homme ayant pris conscience de cette joie qui lui procure la possession, le désir, il ne peut s'empêcher de voir inconsciemment ou non, un intérêt quelconque dans toutes les actions qu'ils mènent quelque soit sont type.par ailleurs, comme le dit Hume "même a notre insu nous cherchons uniquement notre propre avantage au moment ou nous paraissons le plus profondément engagé", ce qui implique de ce point de vue qu'il n'y aurait pas de faux désirs, et qu'effectivement l'homme ne recherche que sont bien être personnel. Au XIXe siècle, Fourier concevra une philosophie révolutionnaire, fondée sur la réalisation du désir. Le matérialisme de Fourier se masque sous l'apparence d'une philosophie de la providence. Les "attractions", dit Fourier (et il entend par là l'ensemble de nos désirs), sont proportionnelles aux destinées Autrement dit, nos désirs sont l'indice de ce que Dieu attend de nous. Et la société nouvelle que Fourier veut instaurer est une société où tous nos désirs seront satisfaits. [...]
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