Philosophie, désir d'être libre, empêchement, curage, ingéniosité, peur, rationalité, facilité, pressions sociales, Oscar Wilde, difficultés, intégration sociale
Rien ne nous empêche d'être libres, car un empêchement, quel qu'il soit, peut être surmonté, contourné voire même exploité. Évidemment, cela demande du courage, ainsi que de l'ingéniosité parfois, mais cela fait de la liberté l'objet d'un désir digne de ce nom. Il convient de préciser que la conception qui associe la liberté à une sorte de baguette magique grâce à laquelle tous nos désirs seraient réalisés est superficielle. Bien souvent, nous confondons le désir que la vie soit facile, dénuée de contraintes, et le désir d'être libres.
[...] Si nous désirons être libres, qu'est-ce qui nous empêche de l'être ? La question est formulée de façon provocatrice et il faut éviter d'exposer un catalogue d'empêchements externes et internes finalement connus de tous sans qu'il soit besoin de les rappeler Rien ne nous empêche d'être libres, car un empêchement, quel qu'il soit, peut être surmonté, contourné voire même exploité. Évidemment, cela demande du courage, ainsi que de l'ingéniosité parfois, mais cela fait de la liberté l'objet d'un désir digne de ce nom. [...]
[...] Alors, si nous désirons être libres, qu'est-ce qui nous empêche de l'être ? Si le désir de liberté est un désir authentique dans lequel nous engageons le sens de notre existence, alors rien ne peut nous empêcher d'être libres, au risque de sous-estimer les difficultés à rendre cette liberté concrète. Si le désir de liberté est un désir qui nous marginalise dans la société, alors c'est notre préférence pour l'intégration sociale qui nous empêche d'être libre, au risque de faire de notre rôle social une fatalité et de ne jamais oser dire non. [...]
[...] En effet, si nous désirons être libres, nous devons faire abstraction des pressions sociales qui nous incitent à jouer des rôles bien définis pour être intégrés et vivre en paix avec les autres. Par exemple l'écrivain Oscar Wilde désirait vivre librement ses sentiments et plus particulièrement son homosexualité, mais il n'en avait pas vraiment le courage, car il désirait avant tout être le centre d'une petite société d'intellectuels. Il avait épousé une femme pour obéir aux conventions, mais fut dénoncé aux autorités pour avoir écrit quelques poèmes d'amour jugés déplacés. [...]
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