Désirer est-ce nécessairement souffrir ? - publié le 26/01/2012

Thèmes abordés

Désirer, souffrir, désir, souffrance, bonheur, joie, vie

Résumé du document

Le désir correspond au mouvement vers un objet que l'on considère comme une source de satisfaction. Celui qui désir être aimé souffre d'aimé car il craint de ne pas être aimé en retour ou de ne pas être autant aimé qu'il le souhaiterait. Platon a dit :"Ce qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà l'objet du désir". Ainsi, en désirant ce que l'on ne possède pas, on se crée un manque entraînant frustration et souffrance. La souffrance, autrement dit le fait de subir, l'endurance que l'on a face à quelque chose est alors l'épreuve inéluctable de celui qui éprouve un quelconque désir. Ce qui est ici, admissible pour le désir amoureux, est admissible pour tous les autres désirs. En effet, l'envie, la jalousie, la convoitise… sont également causes de souffrance. Cependant, sans cette souffrance, il n'y a pas de difficulté à assouvir ses désirs, et sans difficultés, l'homme n'aurai aucun objectif et ne chercherai aucunement à se surpasser. La souffrance liée au désir est donc l'essence même de l'homme. Désirer est-ce nécessairement souffrir ou bien existe t'il des désirs exempt de souffrance ? Dans un premier temps, nous verrons que le désir est souffrance, puis dans un second temps, nous verrons que le désir peut nous apporter du bonheur, pour finir, dans une dernière partie, nous verrons que l'homme ne peut vivre sans désirer.

Extraits

[...] On en conclut qu'il existe différentes formes de désirs et, qu'en effet, le désir amène de la souffrance. Cependant, dans certains cas, les désirs et source de bonheur et de joie. En effet, le désir associe l'homme à une personne, un objet qu'il veut absolument. Il se doit alors d'apprendre à maitriser, à tempérer ses désirs, pour éviter toute souffrance, et donc cibler ses envies sur autre chose qu'un objet qui amènerait de la souffrance. Ainsi, l ‘homme aura la capacité de satisfaire ses désirs, de les réaliser. Prenons l'exemple de quelqu'un qui désir avoir son bac. [...]

[...] Désirer est-ce nécessairement souffrir ? Le désir correspond au mouvement vers un objet que l'on considère comme une source de satisfaction. Celui qui désir être aimé souffre d'aimé car il craint de ne pas être aimé en retour ou de ne pas être autant aimé qu'il le souhaiterait. Platon a dit qu'on n'a pas, ce qu'on n'est pas, ce dont on manque, voilà l'objet du désir". Ainsi, en désirant ce que l'on ne possède pas, on se crée un manque entraînant frustration et souffrance. [...]

[...] Ce désir est donc source de bonheur puisque en plus, elle sera la seule à avoir cette poupée que toutes les petites filles désirent. On peut même ajouter que provoquant la jalousie, la petite fille sera encore plus satisfaite de sa poupée. Dans ce cas, le désir apporte donc le bonheur. On peut alors dire que le désir peut être, dans certains cas, source de bonheur. Mais nous verrons qu'en réalité, il est bien plus que cela puisqu'il permet à l'homme de vivre. Le désir, comme dit précédemment est le mouvement qui amène l'homme vers un objet ou une personne. [...]

[...] Désirer est-ce nécessairement souffrir ou bien existe t'il des désirs exempt de souffrance ? Dans un premier temps, nous verrons que le désir est souffrance, puis dans un second temps, nous verrons que le désir peut nous apporter du bonheur, pour finir, dans une dernière partie, nous verrons que l'homme ne peut vivre sans désirer. Le désir peut être source de souffrance. Le désir correspond d'abord a une envie que se crée l'homme envers un objet, une personne. Le désir correspond aussi au moment où l'homme ne possède pas l'objet ou la personne en question et va tout faire, de manière presque obsessionnelle pour atteindre son but. [...]

[...] Cependant, au-delà de la souffrance et du bonheur, on peut dire que le désir est une manifestation de la vie chez l'homme et qu'il lui permet de vivre puisque le désir est le propre de l'homme. En effet, tous les hommes désirent car c'est dans leur nature. Mais le désir peut il être, pour un même objet, souffrance et bonheur en même temps ? [...]