Désirer, est-ce aimer ?

Thèmes abordés

désir, amour, plaisir

Résumé du document

L'être humain éprouve sans cesse des désirs. Le fait de désirer, un objet déterminé ou bien un principe général, est sans fin. En effet, l'homme souhaite toujours avoir plus que ce qu'il ne possède déjà au point de ne plus contrôler ses désirs. Il existe différentes sortes de désirs : le désir provoqué par un manque ; le désir déterminé par le besoin, la nécessité ; et le désir affectif éprouvé pour autrui. Désirer serait alors la recherche du plaisir, du bonheur, de la satisfaction perpétuelle que notre corps et notre esprit demandent. Mais peut-on considérer ces formes de désirs comme des marques d'amour ?

Le verbe aimer peut avoir plusieurs significations. On emploie couramment ce verbe dans le sens prendre du plaisir, trouver agréable ou encore avoir de l'intérêt pour quelque chose. Cependant, il peut aussi désigner l'attachement, l'affection relative qu'un individu porte à un autre individu ou qui le pousse vers un objet. Aussi, l'amour semble être définit par l'exigence de la passion, c'est-à-dire que l'homme veut posséder, très souvent, la jouissance de l'individu (ou de l'objet) qu'il aime.

Quelles sont alors les similitudes et les distinctions possibles entre ces deux notions : désirer et aimer ? Ainsi, le désir implique-t-il nécessairement l'amour ?

Extraits

[...] Ce n'est donc pas de l'amour, juste un désir de plaire. Aussi, le désir peut être un besoin vital, comme boire et manger, pour conserver l'homme. Ces désirs deviennent alors des normes et sont assouvis dans un objet qui les complète. Par exemple, une femme, qui fait un régime, se prive et ainsi son corps stocke et fait des réserves pour anticiper un prochain manque. On peut alors dire que le corps désire la nourriture dont il a été privé pendant le régime et ainsi on peut dire que la nourriture est vitale pour le corps et que celui-ci n'aime pas, au sens propre la nourriture, il la désire simplement. [...]

[...] Pour cela, l'homme désire des objets qu'il pourra aimer par la suite. En ce qui concerne autrui, l'homme peut désirer autrui puis progressivement l'apprécier au point de l'aimer, ou bien il peut l'aimer directement et le désirer qu'ensuite. En contrepartie, le désir a la possibilité de se dissocier de l'amour. Les besoins vitaux ou générés par la société en seraient l'origine et deviendraient trop exagérés, car le désir apporte du désir (cercle vicieux). C'est pourquoi il faudrait être capable de modérer son désir avec plein de petits plaisirs. [...]

[...] Dans ce cas, nous ne pouvons affirmer que le désir équivaut à l'amour, car le désir n'est qu'un moteur de l'amour, un moyen de le tenir en vie Si le désir porte en lui la possibilité de l'amour, le désir peut aussi vouloir autre chose que l'acte d'aimer. Comme Freud le pense, le désir est à l'origine du besoin, mais aimer n'est pas à l'origine d'un besoin. Alors, le désir se constituerait seulement de besoins tels que les besoins sexuels, vitaux et artificiels. [...]

[...] Désirer, est-ce aimer ? L'être humain éprouve sans cesse des désirs. Le fait de désirer, un objet déterminé ou bien un principe général, est sans fin. En effet, l'homme souhaite toujours avoir plus que ce qu'il ne possède déjà au point de ne plus contrôler ses désirs. Il existe différentes sortes de désirs : le désir provoqué par un manque ; le désir déterminé par le besoin, la nécessité ; et le désir affectif éprouvé pour autrui. Désirer serait alors la recherche du plaisir, du bonheur, de la satisfaction perpétuelle que notre corps et notre esprit demandent. [...]

[...] Le désir s'étend dans le temps et se développe sans cesse dans une jouissance pareillement à l'amour, comme le montrent les deux morales antiques qui ont pour but d'atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire un état de tranquillité de l'âme qui définit le bonheur. Le désir est d'abord un besoin puis quand nous sommes satisfaits de ce besoin, nous voulons plus que ce besoin, nous voulons un complément. Ainsi, le désir devient de plus en plus important, jusqu'à atteindre des sentiments amoureux. Donc nous désirons avant d'aimer. [...]