Le verbe désirer signifie tendre vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir. Il faut également faire la différence entre le désir et le besoin, car remplir un besoin c'est répondre à un manque, le besoin étant quelque chose de d'important voire de vital, alors qu'un désir est superficiel et simplement lié au plaisir et satisfaire un désir c'est répondre à une attente ; ce qui est complètement différent. De plus, est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être, ou être autrement.
A quoi bon désirer ce qui n'est pas nécessaire ? Pourquoi désire-t-on ce qui n'est pas nécessaire ? À partir de quand une chose est-elle nécessaire ou cesse-t-elle de l'être ? Le désir porte-t-il sur ce qui est nécessaire ou justement sur ce qui ne l'est pas ? Ces questions sont des questions quotidiennes pour l'homme et il est important d'essayer d'y répondre.
[...] Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ? Le verbe désirer signifie tendre vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir. Il faut également faire la différence entre le désir et le besoin car remplir un besoin c'est répondre à un manque, le besoin étant quelque chose d'important voire de vital, alors qu'un désir est superficiel et simplement lié au plaisir et satisfaire un désir c'est répondre à une attente ; ce qui est complètement différent. [...]
[...] Nous ne les désirons pas vraiment pour ce qu'ils sont ou pour leur utilité. Nous les désirons donc de manière inconsciente, simplement car ils sont d'ordre symbolique. De plus, comme le dit Descartes dans ce texte, les objets qui touchent nos sens peuvent par l'entremise des nerfs quelques parties de notre cerveau, et y font comme certains plis, qui se défont lorsque l'objet cesse d'agir Il dit par là que nos désirs sont passagers. A partir du moment où notre désir n'a plus de valeur symbolique et ne représente plus ce qu'il représentait auparavant à nos yeux, celui-ci disparaît et est remplacé par un autre. [...]
[...] Nous allons donc voir un autre aspect du désir qui va permettre, lui aussi, à comprendre pourquoi l'homme désire ce qui n'est pas nécessaire. En plus de relever de l'inconscient, la satisfaction des désirs semble contribuer au bonheur. Si cette satisfaction contribue au bonheur, pourquoi se priver de cette satisfaction si c'est pour se priver par la même occasion du bonheur ? Deleuze écrivait dans L'Anti-Œdipe, à propos des artistes et des révolutionnaires : Ils savent que le désir étreint la vie avec une puissance productrice, et la reproduit d'une façon d'autant plus intense qu'il a peu de besoins. [...]
[...] En première partie nous verrons donc que tout désir ne relève pas de la conscience. Comme le dit Freud, le désir est d'abord une pulsion de vie. Une pulsion étant une tendance, un mouvement inconscient qui conditionne et dirige l'activité d'une personne, on peut donc en déduire (en s'appuyant sur ce que dit Freud) que le désir ne relève pas de la conscience. Tout d'abord, nous pouvons dire que le désir est d'ordre symbolique. En effet, dans la Lettre à Chanut de Descartes, l'auteur prend l'exemple d'une attirance qu'il a pour les personnes louches, cela venant d'une jeune fille louche qu'il aimait étant jeune. [...]
[...] L'homme désire ce chocolat, il en mange un morceau et cela lui procure un bien-être qui contribue (même de manière infime) à son bonheur. Pourquoi se priverait-il d'un deuxième morceau ? C'est donc pour cela qu'il prendra un autre morceau de chocolat et ainsi de suite. De plus, si nous considérons que le désir provient de la représentation mentale d'un objet particulier considéré comme bon pour l'homme, il convient alors de remarquer que le désir est une façon pour l'homme de chercher à améliorer son existence. [...]
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