Dissertation de philosophie mettant en relation la notion de désir et celle de souffrance : la problématique est la suivante "Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?". Nous nous demandons aussi qu'est-ce que le désir ? Ne peut-il pas être bénéfique à l'homme ? Ou encore, comment se comporter face à lui ? Dissertation très complète, illustrée par de nombreuses citations.
[...] Dans ce cas là, peut-on se libérer du désir ? Ne constitue-t-il pas un frein à notre liberté ? Il y a cependant des limites à ceci car alors qu'en est-il des désirs conscients mais dont on ignore les causes qui nous poussent vers tel ou tel individu ? Peut-on dire que le désir soit toujours lié aux autres ? En ce qui concerne les désirs amoureux, c'est-à-dire l'attirance physique ou sexuelle, on peut se pencher sur la passion. Est-ce une forme de désir ? [...]
[...] Conclusion : Le désir est donc une notion ambigüe et essentielle pour l'être humain, qui tend sans cesse vers ce qu'il n'a pas. Par sa nature même le désir semble condamner l'homme à la souffrance, mais pourtant il a aussi des effets positifs Désirer, ce n'est donc pas nécessairement souffrir La question sous jacente à cette notion de désir est la suivante : puisque l'Homme ne peut pas supprimer les désirs, comment faire pour qu'ils le conduisent au bonheur ? Faut-il les supprimer ? Ou au contraire les libérer ? [...]
[...] Le désir présente également des éléments bénéfiques à l'Homme A la question désirer, est-ce toujours, inéluctablement une souffrance ? La réponse est non. Si l'on accorde autant d'importance à ses désirs, c'est qu'ils sont également source de vie et de joie. En effet, l'individu qui désire ressent un certain plaisir à désirer car il anticipe la satisfaction qu'il éprouvera lorsque le désir se réalisera. Ainsi, le désir est avant mental et dépend de l'imagination de chacun : le fait de donner une grande importance à son désir, de l'idéaliser pendant l'attente, de s'imaginer le bonheur qui nous attend est une forme de jouissance. [...]
[...] Dans cette mesure, cherchant sans cesse à être satisfait, le désir est source de désagrément, voire de conflit intérieur chez l'Homme. Il constitue donc une enclave à la quiétude et au calme, pourtant nécessaires au bonheur. Par ailleurs, le désir sans cesse renouvelé peut aboutir sur une obsession : on désire toujours plus, ce que l'on connaît dans notre société de consommation notamment, où la publicité est omniprésente et nous encourage à désirer toujours plus de choses : le risque est grand et les conséquences débouchent majoritairement sur de la souffrance. [...]
[...] Le fait même de désirer quelque chose que l'on n'a pas peut constituer une souffrance : le désir souligne avec force le manque. Et ce manque peut provoquer de la tristesse, un sentiment de frustration, d'insatisfaction . qui troublent l'individu. Celui-ci fait alors de son mieux pour réaliser son désir, pour obtenir l'objet tant espéré, étant bercé par l'illusion selon laquelle la possession de l'objet désirable le mènera à la plénitude et au bonheur ; et comblerait le manque qu'il habite. [...]
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