Peut-on désirer sans souffrir ? - publié le 09/12/2009

Résumé du document

Désirer signifie avoir une pulsion propre à chaque homme qui pousse celui-ci à obtenir un objet que la nature n'apporte pas d'elle-même. Ainsi, le désir définit un manque chez l'homme. Or, le désir est toujours insatisfait dans la mesure où l'objet obtenu ne correspondra jamais à l'objet désiré car ce dernier a été idéalisé par notre conscience. De plus, dès que l'objet désiré est obtenu, un autre apparaît (...)

Extraits

[...] Ainsi, le désir apparaît comme les effets de l'essence de l'homme. Il ne peut en être autrement. Ainsi, il n'est plus nécessaire de savoir si le désir pourra être ou non satisfait mais la façon dont il forme l'expression de notre mode de vie La méfiance du désir A. La prudence épicurienne Les épicuriens considèrent le désir s'il se confond avec les besoins, autrement dit quelque chose de vital. Dès lors, ils ne prennent pas le risque de souffrir dans la mesure où le désir ne soit pas exister. B. [...]

[...] Dissertation philosophique : Peut-on désirer sans souffrir ? Problématique : Qu'apporte le désir à l'homme sinon une satisfaction incomplète et une capacité à resurgir constamment ? Plan : Nous verrons, tout d'abord, en quoi le désir fait souffrir l'homme pour ensuite étudier si celui-ci peut être exaltants en lui-même. Nous montrerons enfin la possibilité que le désir oriente une existence Le désir, une source de souffrance A. La philosophie, un désir ? La philosophie est, dans sa définition même, un désir de sagesse. [...]

[...] La publicité est une des causes première du désir. En effet, celle-ci ne fait que vanter les qualités du produit en l'idéalisant sous toutes les coutures. Le désir de l'homme est donc constamment suscité. C. Le désir, une marque humaine L'homme est un être de désir, se différenciant ainsi des animaux. En effet, les animaux répondent uniquement aux besoins qui leur sont vitaux. L'homme se différencie ainsi notamment grâce au désir qui lui permet de s'affirmer en tant qu'être humain avec une conscience et des envies. [...]

[...] C'est un cercle vicieux qui n'a pas de fin. Pour satisfaire son désir, un collectionneur de timbre, par exemple, cherchera toujours la perle rare qui lui fait encore défaut. C. Un désir sans cesse renforcé Le collectionneur de timbres est constamment en concurrence avec d'autres. Autrement dit, son désir de trouver un timbre rare est d'autant plus fort qu'il n'est surement pas le seul à essayer de le trouver. Ainsi, le désir s'alimente aussi de celui de l'autre, ce qui amène nécessairement au conflit. [...]