L'étymologie du mot désir renvoie au latin sidus qui signifie l'étoile. Ainsi, desiderare c'est constater l'absence d'une étoile et la regretter. Le désir est bien du côté du manque, mais à la différence du besoin, il est produit de la culture et de l'imagination ? donc de l'homme ? et ne réclame jamais comme le besoin d'être satisfait pour venir à nouveau. La science, de son côté, correspond à l'ensemble des connaissances sous forme de lois à valeur universelle et vérifiables par l'expérience. Il semble donc se dessiner une opposition entre les notions de "désir" et de "science" dans la mesure où la science n'est pas un être humain mais une création de l'homme ne pouvant pas penser, et ne pouvant donc pas désirer. Il apparaît alors que le fait de se demander ce que désire la science est une erreur d'appréciation, une extension abusive de caractéristiques humaines à une création humaine non vivante mais dont l'évolution dynamique n'est pas sans rappeler la vie (...)
[...] Il se cache donc aussi une volonté de remodeler le monde avec la science, par exemple avec la modification génétique d'organismes. Le désir de la science est donc la volonté de puissance, néanmoins ce désir n'est pas immanent à la science mais à l'homme qui donne l'impulsion permettant l'évolution de la science. La science est une création humaine dont le but avoué est la recherche du savoir. Cependant, d'autres buts sont sous-jacents et ont en commun la volonté de puissance. [...]
[...] Le problème soulevé par cette question de savoir ce que désire la science est celui du rapport entre l'homme et la science. Mais cette question en cache une autre, dans la mesure où la science n'est pas en mesure de désirer, ce ne peut être que l'homme qui puisse porter à cette confusion car le scientifique est l'initiateur et le moteur de la science. Nous pouvons donc nous demander en fonction de ce constat si la science est objective ou si l'influence par nature subjective de l'homme y projetant ses désirs la corrompt d'une certaine manière ? [...]
[...] Dissertation de Philosophie Que désire la science ? L'étymologie du mot désir renvoie au latin sidus qui signifie l'étoile. Ainsi, desiderare c'est constater l'absence d'une étoile et la regretter. Le désir est bien du côté du manque, mais à la différence du besoin, il est produit de la culture et de l'imagination donc de l'homme et ne réclame jamais comme le besoin d'être satisfait pour venir à nouveau. La science, de son côté, correspond à l'ensemble des connaissances sous forme de lois à valeur universelle et vérifiables par l'expérience. [...]
[...] C'est ainsi que l'on doit concevoir la théorie quantique qui utilise le concept d'unités discrètes, appelées quanta, pour décrire les propriétés dynamiques de la matière et du rayonnement. Il faut donc actuellement distinguer deux cadres : celui de la relativité générale et celui de la théorie quantique. Nous voyons donc par là que la recherche du savoir est une tentative ardue pour l'homme consistant à décoder le réel. Mais quel est le but de l'homme ? Est-ce une recherche désintéressée ou une recherche cachant d'autres désirs plus ou moins inavouables ? [...]
[...] Mais ce grand pouvoir que confère la science à l'homme se doit d'être tempéré : certes une science de l'action est indispensable mais elle doit cependant modérer certains vils désirs humains tel qu'une rentabilité mettant en danger l'humanité entière ainsi que l'environnement. En parallèle, nous pouvons voir aussi l'importance de soutenir une autre recherche : la recherche fondamentale qui permet dans une certaine mesure de limiter l'influence du facteur humain au niveau de l'orientation des recherches. Il faut donc qu'une science de l'action et une science fondamentale cohabitent. Ainsi, toute science doit être pratiquée avec conscience, celle que l'homme n'est pas Dieu et que l'action humaine n'est jamais neutre d'où la difficulté de la science à poursuivre son idéal objectiviste. [...]
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