Le désir est un attrait, une force vers un objet ou un but imaginé ou conçu comme source de satisfaction. Mais ce qui est définit comme Le désir est totalement différent du terme LES désirs car il implique le malheur, l'insatisfaisance, le superflu, la souffrance et surtout l'idée d'infini ; contrairement au second terme. En effet Le désir désigne l'ensemble DES désirs qu'éprouvent l'homme et implique donc une certaine idée d'impossibilités à les combler.
C'est pour cela que le problème « Le désir peut-il être pleinement satisfait ? » nous amène à penser d'emblée que l'homme sera éternellement dans l'insatisfaisance et le manque que rien ne peut combler. Qu'un désir une fois satisfait, un autre désir lui succédera à l'infini jusqu'à la mort de l'individu qui les porte (...)
[...] C'est pour cela que Spinoza, contre Platon, refuse de définir le désir à partir de l'idéal dont il serait le manque. Pour lui, le désir est l'essence même de l'homme, l'effort que tout homme déploie pour préserver dans son être Il ne faut pas entendre par là un simple instinct de conservation mais plutôt un instinct de développement et d'épanouissement de soi. Aussi le désir est-il premier au regard de l'objet désiré ? Nous ne désirons aucune chose parce que nous la jugeons bonne, dit Spinoza, mais au contraire nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons. [...]
[...] Platon, dans le Gorgias, compare le désir au tonneau percé des Danaïdes, toujours plein, toujours vide et impossible à remplir. Mais alors, si nous sommes ainsi condamnés au désir et à l'agitation, comment atteindre la sérénité, c'est-à-dire, pour la philosophie antique le bonheur ? Tel est le problème qu'ont cherché à résoudre ces deux écoles de la sagesse antique que sont le stoïcisme et l'épicurisme. Tous deux proposent une morale du renoncement, ou en tout cas de la sobriété ; et voient dans l'usage réglé de nos désirs la condition du bonheur. [...]
[...] Le matérialisme de Fourier se masque sous l'apparence d'une philosophie de la providence. Les attractions, dit Fourier (et il entend par là l'ensemble de nos désirs), sont proportionnels aux destinés Autrement dit, nos désirs sont l'indice de ce que Dieu attend de nous. Et la société nouvelle que Fourier veut instaurer est une société où tous nos désirs seront satisfaits. Certes, dans notre société, dans ce que Fourier appelle avec mépris la société civilisée chacun ne peut satisfaire ses désirs qu'au détriment d'autrui. [...]
[...] Le premier type de désir serait les désirs seulement naturels et non nécessaires. Ces désirs correspondraient à des fonctions naturelles qui, même si ils ne sont pas réalisés, n'auront aucune incidence sur le corps tel que le goût ou l'amour. Le second type de désir sont les désirs naturels et nécessaires tel que le bonheur ou la santé du corps. Ainsi on peut réaliser certains de ces désirs mais si on penche trop dans un désir, il va devenir vain et on va devenir malheureux. [...]
[...] En effet d'après Platon le monde est imparfait car toutes les beautés dans le monde sensible sont imparfaites et périssables. C'est pour cela qu'en conclusion de cette première partie on peut dire que quelque soit le désir, on ne peut jamais entièrement le satisfaire car l'homme n'arrêtera jamais de désirer et le désir n'a pas de limite. De plus l'objet du désir ne peut être obtenu car le monde sera toujours imparfait. Contrairement à ce que l'on a vu precedement un certain désir ainsi que les désir peuvent être satisfait. [...]
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