Dissertation de Philosophie ayant pour sujet :"Le désir peut-il se satisfaire de la réalité?".
[...] La sublimation qui purge l'inconscient est, après refoulement qui le constitue, le principe de la civilisation permettant au désir de se satisfaire de la réalité dans l'action, le rêve ou l'art. Conclusion Il ne faut donc pas désespérer. Mieux vaut s'éduquer, car il y a tout lieu de penser que le désir puisse se satisfaire de la réalité : il doit pour cela être converti, limité, ou sublimé, et prendre pour objet le savoir, le plaisir, ou tout autre objet socialement valorisé. [...]
[...] Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? Introduction On désire ce dont on manque. C'est donc la privation, la déception, que le désir trouve son origine. Peut-il se satisfaire de la réalité ? On dit qu'il ne faut pas prendre ses désirs pour la réalité, car celle-ci ne correspondra jamais aux exigences des premiers : c'est ce qui la distingue du fantasme. Il convient donc de s'interroger sur les raisons de cette différence, les effets qu'elle produit et sa résolution possible. [...]
[...] On comprend pourquoi le désir ne peut se satisfaire de la réalité, dès qu'on admet qu'elle n'est pas naturelle mais sociale. Elle est fondée sur des artifices et des conventions à protéger les intérêts du groupe, de la culture et de la civilisation. Ses exigences s'opposent immédiatement aux désirs des individus, qui doivent accepter de les refouler pour devenir humains, ou seulement vivre. Freud en conclut que la civilisation fait obstacle au bonheur : il réside dans la satisfaction de nos désirs les plus élémentaires, qu'elle doit laisser insatisfaits pour se développer. [...]
[...] Faut-il attendre de quitter le monde et le sensible pour vivre heureux ? Ne peut-on pas se satisfaire de la réalité qui nous est donnée ici-bas en y trouvant son bonheur ? La sagesse n'est elle pas de s'en contenter ? II. Le désir doit se limiter au strict nécessaire Le réel et la nature suffisent à satisfaire nos désirs selon Epicure. Mais on ne peut vivre heureux ici-bas qu'en sachant les limiter : la maîtresse des désirs est l'un des autres éléments du bien vivre nous dit- il. [...]
[...] On peut vivre sans les satisfaire, comme la sexualité, ou l'amour de l'art. Le but du philosophe établissant cette classification des désirs est de montrer que la souffrance des hommes vient de leur méconnaissance de la vraie nature du plaisir, plutôt que d'une prétendue insatisfaction. La plupart prennent en effet le plaisir pour un état, une grandeur qualifiable, extensive, susceptible d'augmenter ou de diminuer, alors qu'il s'agit d'un signe et d'une limite, sans grandeur ni épaisseur, entre deux états également pénibles produits par le manque ou l'excès. [...]
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