Il est indéniable que le désir représente le moteur de l'existence de chacun d'entre nous. En effet, c'est lui qui nous pousse à réaliser un certain nombre de choses en vue de parvenir à l'objectif que l'on souhaite atteindre. Cependant, le fait d'atteindre l'objet du désir ne se fait pas sans embûche. La satisfaction du désir nécessite donc que l'on contourne les difficultés qui se posent sur notre chemin (...)
[...] Et c'est en cela que le désir ne peut pas se satisfaire de la réalité, car, dans notre exemple, le seul moyen de satisfaire le désir était que l'être aimé ressemble, voire, adhère complètement à la représentation que le sujet désireux s'en était faite. Or, cette adéquation n'est pas possible. La satisfaction du désir ne peut donc se faire car l'individu se forge une certaine image de la réalité, image qui déforme la réalité. Et c'est en ce sens que le désir ne peut pas se satisfaire de la réalité, car celle-ci se trouve déformée par les représentations que se fait le sujet désireux. [...]
[...] La satisfaction du désir nécessite donc que l'on contourne les difficultés qui se posent sur notre chemin. On peut donc se poser la question de savoir si le désir peut se satisfaire de la réalité. La réalité est-elle suffisante pour que l'objet du désir soit atteint ? C'est une question que nous tenterons d'élucider selon trois axes principaux : dans un premier temps, nous montrerons que le désir peut se satisfaire dans la réalité ; cependant, nous verrons, dans un second temps, que la réalité ne suffit pas, dans certains cas, à la satisfaction du désir. [...]
[...] Nous avons alors bien montré que la réalité ne suffisait plus car les attentes de l'individu à l'égard de l'objet de son désir dépassent la réalité puisque l'individu se forme une image de l'objet désiré qui n'est plus du domaine du réel, mais plutôt de ce que l'on pourrait appeler un fantasme. Nous nous sommes alors retrouvé face à une contradiction qu'une troisième partie a solutionné en disant que l'abandon des représentations et le recours à une philosophie épi curiste pourraient aider l'individu à cheminer vers la satisfaction du désir, et ce, dans un domaine qui est de l'ordre de la réalité. [...]
[...] Dans ce cas, le sujet n'a aucun désir à satisfaire, donc aucun ennui ne le submerge. Il se contente juste de profiter des plaisirs qui s'offrent à lui, en les appréciant à leur juste valeur et sans leur courir après. L'abandon des représentations et l'épicurisme semblent donc être des réponses quant au paradoxe soulevé par les deux premières parties. Conclusion : En guise de conclusion, nous avons montré dans une première partie que le désir pouvait se satisfaire de la réalité dans certains cas ; nous avons d'ailleurs illustré cette hypothèse par quelques exemples. [...]
[...] Ces efforts sont récompensés alors par la satisfaction du désir. Cette satisfaction du désir entraîne bientôt un certain ennui chez le sujet, d'où la prise de conscience d'un nouveau manque, qui lui-même engendre la naissance d'un nouveau désir, et ainsi de suite La satisfaction d'un désir provoque la naissance d'un nouveau désir à satisfaire. Le schéma ci-dessous illustre le mécanisme du désir : Après ces quelques définitions, il convient maintenant de dire que le désir peut se satisfaire dans et de la réalité à partir du moment où l'individu se donne les moyens de parvenir à ses fins, car, comme nous l'avons vu, le désir est un phénomène qui pousse l'homme à accomplir des choses qui conditionnent la satisfaction du désir. [...]
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