Dissertation de Philosophie, entièrement rédigée, ayant pour sujet : "Le désir est-il l'expression de la faiblesse de l'homme ou de sa puissance ?". Elle s'appuie sur de nombreuses citations et exemples simples mais pertinents.
[...] C'est à dire la faiblesse de l'homme face à ses désirs. Tout d'abord ce manque d'où naît le désir, s'il n'est pas satisfait nuit à note bonheur. Ce qui implique une faiblesse morale de l'homme ce dernier étant ainsi affaiblit par le malheur et l'insatisfaction procurée par un désir insatisfait. Ce manque réduisant l'homme à sa faiblesse est pour Leibniz le désir dans son intégralité. Tel qu'il le dit dans les Nouveaux essais sur l'entendement humain. : L'inquiétude qu'un homme ressent en lui-même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce que l'on nomme le désir. [...]
[...] De plus le risque de cette recherche perpétuelle de la satisfaction est la déviance du désir à l'origine de cette satisfaction. Effectivement le désir en prenant le dessus sur la volonté, se fait ainsi passer pour un besoin. Ce qui entraîne une perte de liberté et de jugement. Le désir n'est plus un souhait mais une passion. Il va à l'encontre de la raison du sujet et altère son libre-arbitre. A partir de là, désirer c'est être l'esclave de ses appétits sans pouvoir différencier le bien du mal. [...]
[...] Dans ce cas le désir est donc l'expression de la faiblesse psychologique de l'homme engendrait par le regret d'un désir inassouvi. L'homme est donc en position de faiblesse face à ses désirs. Cette faiblesse est due à la recherche perpétuelle de l'homme pour la jouissant que lui procure un désir accomplit. Cette recherche de satisfaction à pour conséquence de le détaché peu à peu de la réalité. Comme le montre Kierkegaard lorsqu'il prend l'exemple de Don Juan. Ce personnage reflétant à lui seul la vie esthétique. [...]
[...] Il est aussi producteur de valeurs positives. Nous ne désirons aucune chose parce que nous la jugeons bonne, mais au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons. Tel que le déclare Spinoza. En effet l'objet ou l'être aimé se part de qualités qui ne lui sont normalement pas attribuées. Ces qualités sont du à notre désir pour ce bien qui a le pouvoir d'enjolivé la réalité. On peut considérer comme le fait Spinoza, que le désir est producteur. [...]
[...] Les désirs sont l'essence même de l'homme comme le déclare Spinoza, l'effort que tous hommes déploie pour persévérer dans son être est le désir. Le désir est la marque de l'humanité, les animaux ne désirent pas. Ils n'ont que des besoins spécifiques à chacune de leurs espèces. Nos désirs sont contingents ils peuvent ne pas être. C'est ce qui nous rend indépendant d'eux. Par exemple, s'il l'on désire avoir une villa avec piscine. Ce désir certes luxueux n'est pas vital. Contrairement à nos besoins qui eux ne peuvent pas ne pas être. [...]
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