Etre raisonnable, est se conduire continûment de manière raisonnable, c'est-à-dire conformément à la raison et à la loi morale, de manière prudente, en faisant preuve de discernement. De plus on remarque, en voulant définir un désir, qu'il n'y a pas qu'un seul désir mais des désirs extrêmement diversifiés, qui présentent des changements en fonction des personnes. Les désirs sont donc multiples et imprévisibles. En effet un désir peut-être un manque éprouvé : souffrance, inquiétude ou des besoins ; le désir peut-être considéré également comme une puissance, une énergie ou une force (...)
[...] Car le désir d'une personne n'est pas forcément le même désir d'une autre personne, il n'y a pas correspondance entre les différents désirs. Saint Augustin l'affirme dans Confessions : Or la mesure de l'un n'est pas la même que celle de l'autre.». Par ailleurs, l'esprit occupant une place de dominant sur le corps, commandant les moindres faits et gestes de ce que l'on fait ou de ce que l'on ressent, ainsi les désirs étant les fruits de notre esprit, car ils n'appartiennent pas au monde sensible, commanderaient alors certains de nos comportements. [...]
[...] Cependant la raison apparaît après le désir, ceci est facilement constaté chez les enfants au plus jeune âge, qui évoluent petit à petit afin de développer rationnellement leur raison, elle devient normalement supérieur aux désirs. Kant exprime ceci : La raison va donner corps au désir, elle va le façonner. Le désir se distingue de l'instinct grâce au pouvoir de la raison, donc il n'est pas déraisonnable d'éprouver des désirs et de les satisfaire.». Cependant tous les désirs ne doivent pas être poursuivis, il faut établir un tri qui justifierait la supériorité de la raison. Ainsi s'impose une maîtrise des désirs. [...]
[...] Etre raisonnable, est-ce renoncer à ses désirs ? Etre raisonnable, est se conduire continûment de manière raisonnable, c'est- à-dire conformément à la raison et à la loi morale, de manière prudente, en faisant preuve de discernement. De plus on remarque, en voulant définir un désir, qu'il n'y a pas qu'un seul désir mais des désirs extrêmement diversifiés, qui présentent des changements en fonction des personnes. Les désirs sont donc multiples et imprévisibles. En effet un désir peut-être un manque éprouvé : souffrance, inquiétude ou des besoins ; le désir peut-être considéré également comme une puissance, une énergie ou une force ; en dernier lieu celui-ci peut-être violent, être lié à une vengeance, ou une pulsion mortelle. [...]
[...] Epicure distingue le désir qui est artificiel donc vain, du désir qui est de la nature donc nécessaire. Ainsi on en déduit que la perte de désirs entraîne la perte de la raison d'agir, ainsi que la perte de nos sens. La raison suit alors le sort du désir. Par ailleurs un désir est un choix propre à une personne, c'est donc que nous nous reconnaissons en ce désir, en effet la volonté d'obtenir quelque chose ne peut être indépendante de notre sensibilité, de notre caractère, envers des éléments qui nous entourent. [...]
[...] Ce qui nous amène à penser que ce qui est déraisonnable, c'est le fait que le désir ne soit pas réalisé avec raison, qui seule lui permet d'aboutir sans se réfuter. Etre raisonnable, ce n'est pas renoncer à ses désirs, mais les éclairer, afin qu'ils soient logiques, rationnels, qu'ils aient du bon sens. Pour clore cette explication il paraît pertinent de citer Saint-Augustin qui exprime : Ce qui est commun au besoin et au désir c'est le plaisir, qui est censé clore le désir mais aussi mettre fin aux besoins or la sensualité peut très vite prendre le pas sur un simple besoin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture