Article qui apporte quelques réflexions philosophiques concernant le thème du désir. Il s'agit en premier lieu de faire la différence entre les termes désir et besoin. Ensuite, est expliquée la conception freudienne concernant l'origine des désirs. Les différentes parties de ce document tenteront également d'induire chez le lecteur des éléments de réponses concernant les questionnements suivants :
[...] Le désir veut-il se satisfaire ? La nature du désir Le besoin est un état de l'organisme lorsque ce dernier est privé de ce qui assure son fonctionnement. Le besoin se réalise dans un objet spécifique qui lui préexiste. Le désir, quant à lui, n'est pas réductible au besoin. D'après Freud, l'origine du désir est une pulsion. A été appelé désir ce courant de l'appareil psychique qui va du déplaisir au plaisir. Le désir a pour origine une pulsion sexuelle. [...]
[...] Il est source d'esclavage et de souffrance. Il faut donc distinguer ce qui dépend de nous (nos opinions, nos jugements) et ce qui ne dépend pas de nous (tout le reste soit l'ordre de l'Univers qui est intangible). Nous ne pouvons pas changer la réalité mais nous pouvons changer notre jugement sur la réalité en renonçant à nos désirs. Il faut accepter que les choses arrivent comme elles arrivent. IV) Platon et la dialectique du désir Il convient tout d'abord de définir le terme dialectique. [...]
[...] Si le bonheur consiste en la satisfaction de nos désirs et de nos pulsions, nous ne pouvons pas être heureux en Société puisque la Société impose le renoncement au plaisir. III) Maîtrise des désirs Pour ce thème de la maîtrise des désirs, nous avons choisi d'évoquer Epicure (341-270). La Philosophie d'Epicure est hédoniste. Il identifie le bonheur au plaisir. Il distingue le plaisir en mouvement et le plaisir en repos. Le plaisir en mouvement correspond aux plaisirs éphémères dont la satisfaction ne dure pas. Le plaisir en repos, quant à lui, est stable. [...]
[...] Il faut passer de la beauté de l'âme à la beauté des actions. Une belle action étant une action juste. Il faut s'élever de la beauté des actions à la beauté des Sciences. Il faut passer de la beauté des Sciences à la beauté des idées pour enfin connaître l'idée de beau (le beau en soi). Conclusion Le désir ne semble pas vouloir se satisfaire. Il demeure insatiable parce que seul l'absolu est capable de combler le désir c'est-à-dire la connaissance de la beauté parfaite. [...]
[...] Ces deux termes sont différents. Le désir est artificiel et superflu alors que le besoin est naturel et nécessaire. Le désir traduit un manque ou une absence. En effet, nous ne désirons que ce que nous n'avons pas. Le désir traduit alors la souffrance. Il traduit également une tension et par conséquent il est moteur de l'action. Il est une puissance de réalisation et un signe de vitalité. Plusieurs questionnements peuvent être mis en exergue : Le désir est-il une réalité négative ou positive ? [...]
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