Satisfaire ses désirs provoque du bonheur, car c'est une démarche ayant pour but d'obtenir ce qui nous manque pour être heureux. Cependant, ce « bonheur » précédemment cité devrait plutôt être qualifié de « plaisir » car le véritable bonheur dure dans le temps. En effet, lorsqu'on satisfait un désir, le bonheur est éphémère, car bien vite un nouveau désir fait surface.
Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ? Ou bien au contraire maîtriser ses désirs ? Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? En sachant que nous pouvons être déçus une fois la réalité devant nos yeux, par rapport à l'image du bonheur que nous nous faisions…
[...] Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? Satisfaire ses désirs provoque du bonheur car c'est une démarche ayant pour but d'obtenir ce qui nous manque pour être heureux. Cependant, ce bonheur précédemment cité devrait plutôt être qualifié de plaisir car le véritable bonheur dure dans le temps. En effet, lorsqu'on satisfait un désir, le bonheur est éphémère car bien vite un nouveau désir fait surface. Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ? Ou bien au contraire maîtriser ses désirs ? [...]
[...] Le principe est de suivre la raison, et de se satisfaire, ou plutôt de se contenter de la réalité. Sur ces faits, Descartes affirme qu'il vaut mieux changer ses désirs puisqu'ils dépendent de nous que de vouloir en vain changer l'ordre du monde Il parle ainsi d'un certain équilibre naturel appelé le cosmos sur lequel l'Homme ne peut agir. Pour l'épicurisme, il y a des bons et des mauvais désirs, qu'il faut connaître et savoir maîtriser pour être heureux. Un bon désir est une chose nécessaire, un besoin quotidien comme par exemple de manger ou de boire. [...]
[...] Pour se satisfaire de la réalité il faut donc renoncer à tous ces mauvais désirs. Cependant, vouloir renoncer à certains désirs, c'est nier sa part d'humanité car on refuse d'admettre et d'assumer ses désirs. Comme le dit Spinoza, on peut même définir l'Homme par le désir. En effet, il affirme que l'Homme est animé par ce qu'il appelle le conatus qui est une persévérance de l'être. L'Homme, en tant que partie de la nature, est animé par ce désir de persévérance qui se manifeste au niveau corporel (durée de vie la plus longue possible, santé ) mais aussi au niveau de l'âme (connaissances). [...]
[...] A peine assouvi, il renaît car de la satisfaction passée naît un nouveau désir. En ce sens, accomplir tous ses désirs n'est nullement une recette de bonheur. Dans le Gorgias toujours, Calliclès propose une vie de plaisirs trouvés dans la réalité mais qui ne peut pas être source de bonheur . Mais, dans ce cas, comment atteindre l'état de bonheur ? La position Stoïcienne nous engage à distinguer ce qui dépend de nous de ce qui n'en dépend pas. Par exemple, les sentiments dépendent de nous mais la gloire ou les honneurs n'en dépendent pas. [...]
[...] En conclusion, on peut dire que renoncer à certains de ses désirs à travers une morale de renonciation est le seul moyen permettant au désir de se contenter de l'ordre réel. Cependant, le désir en lui-même est le moteur de l'Homme et de sa vie et n'est pas seulement le manque d'un objet extérieur. Le désir ne peut donc se contenter de la réalité car il est constitué d'une transformation de la réalité. Lorsqu'on désire l'impossible, on ne peut se satisfaire de la réalité. [...]
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