La conscience est la connaissance de nos pensées, de nos actes, de notre existence ; elle est aussi la capacité de faire retour sur nos actes, nos pensées voire de les juger et de les analyser. La conscience nous permet également de distinguer le bien du mal. Dès lors, seul l'être conscient a la capacité de juger les choses comme étant bonnes ou mauvaises. Pour autant, « ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ? ». Le désir est le fait de vouloir avoir ou de vouloir faire intensément quelque chose. Le désir, bien qu'il soit dérivé du besoin, s'en distingue. En effet, l'homme cherche, parmi ses besoins, ce qui est susceptible de lui apporter du plaisir et va intensifier et prolonger ce plaisir grâce au désir (...)
[...] Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ? La conscience est la connaissance de nos pensées, de nos actes, de notre existence ; elle est aussi la capacité de faire retour sur nos actes, nos pensées voire de les juger et de les analyser. La conscience nous permet également de distinguer le bien du mal. Dès lors, seul l'être conscient a la capacité de juger les choses comme étant bonnes ou mauvaises. Pour autant, ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes ? [...]
[...] Nous ne désirons pas uniquement des choses que nous estimons bonnes. En effet, on a toujours le choix entre le bien et le mal. Nous décidons de prendre en compte ou pas la morale dans la réalisation de nos désirs. L'homme n'est pas voué au bien ou au mal : il a toujours le choix car il est libre. Même si dans certains cas, désirer quelque chose que l'on sait mauvais peut amplifier notre plaisir. En effet, il nous arrive de désirer quelque chose car son caractère- même est mauvais. [...]
[...] Nous analyserons ce que désirer induit et ce que le désir apporte à l'homme. Ensuite, nous verrons que la morale est un critère de choix de nos désirs. Et enfin, nous verrons que le mal, dont l'interdit, peut amplifier notre désir. Le désir fait partie de la vie de tous les êtres conscients ; et a pour finalité la réalisation de ce désir. Le désir s'oppose au besoin qui lui relève de l'animalité, de la survie de l'espèce. Au besoin, l'homme a associé le désir ; par exemple, il a associé à la reproduction, la séduction, l'érotisme. [...]
[...] Pour autant, l'homme ne désire pas quelque chose parce qu'elle est bonne ; en effet, c'est le désir que l'homme porte sur l'objet qui rend cet objet bon. Le désir est indispensable pour préserver l'humanité de l'espèce ; c'est ce qui la distingue de l'espèce animale. Pour autant, la satisfaction du désir ne se trouve pas dans sa réalisation mais dans son attente. De plus, c'est le désir que l'homme porte sur l'objet qui le rend bon : l'objet n'est pas bon en lui-même mais nous allons voir que la morale peut elle aussi déterminer si l'objet de nos désirs est bon ou mauvais. [...]
[...] Par ailleurs, nous sommes libres de désirer toutes les choses que l'on veut, quelque soit leur nature tant que le désir n'est pas réalisé. Dès lors qu'on le réalise, on décide de prendre en compte ou non la morale car l'homme est libre et il n'est voué ni au bien ni au mal. Mais désirer quelque chose que l'on sait mauvais, car considérée comme telle par la société, peut amplifier notre excitation et notre plaisir. Finalement, nous désirons aussi bien les choses que nous estimons bonnes que celles que nous estimons mauvaises ; cela dépend de la morale de chacun. [...]
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