Il est assez habituel de considérer que le désir n'est que la marque de la misère de l'homme, mais cet argument ne suffit pas pour définir ce qu'est vraiment le désir. La question "le désir n'est-il que la marque de la misère de l'homme ?" peut paraître paradoxale car elle laisse penser que le désir est forcement néfaste pour l'homme.
On pourra alors se demander si le désir est seulement fait pour renforcer la misère de l'homme ou bien s'il peut aussi lui être bénéfique. Nous montrerons que le désir peut être une source de misère pour l'homme, dans un deuxième temps nous verrons qu'il peut aussi être une source de bienfait et enfin dans une dernière partie nous conclurons sur la véritable fonction du désir (...)
[...] S'il permet à l'homme de se découvrir d'une autre façon, d'apprendre à se connaître le désir est bon. Les désirs ne sont pas forcément réalistes, ils peuvent être liés à l'imagination. Dans ce cas là, il est quasiment impossible à l'homme de concrétiser ces désirs. Les désirs non réalisables peuvent renforcer la misère de l'homme et ainsi le faire souffrir. De plus, nos désirs ne sont pas nécessairement voulus, décidés. Le désir n'est pas une chose que l'on peut contrôler, c'est un sentiment involontaire, indépendant de notre volonté. [...]
[...] Sujet : Le désir n'est-il que la marque de la misère de l'homme. Il est assez habituel de considérer que le désir n'est que la marque de la misère de l'homme, mais cet argument ne suffit pas pour définir ce qu'est vraiment le désir. La question, le désir n'est-il que la marque de la misère de l'homme peut paraître paradoxale car elle laisse penser que le désir est forcement néfaste pour l'homme. On pourra alors se demander si le désir est seulement fait pour renforcer la misère de l'homme ou bien s'il peut aussi lui être bénéfique. [...]
[...] Pour cette raison, le désir est paradoxal, je recherche le plaisir mais il ne fait qu'augmenter ma misère, le désir étant par nature insatisfait. D'où la nécessité de ne pas s'abandonner aux désirs et à leurs débordements, et de rechercher le bonheur dans la tempérance, en menant une existence raisonnable. Malgré son caractère misérable le désir peut être aussi aider l'homme dans sa vie. Il peut lui montrer sa véritable nature et lui donner envie de vivre, d'avancer toujours plus loin et de dépasser ces limites. [...]
[...] Je désirerai donc quelque chose tout en sachant que cela n'arrivera jamais Le désir risque d'entraîner l'homme dans des excès et de faire son malheur. Nous pouvons citer en exemple le cas de Marcel Proust, qui désirer une femme, Albertine, tout en sachant que celle-ci ne se préoccupait pas de lui, ne l'aimait pas, le trompait Le désir est aussi insatiable, cette insatiabilité produit de la souffrance. La satisfaction d'un désir va entraîner une déception. Ainsi un désir satisfait va provoquer un autre désir Ce qui est le cas dans Dom Juan de Molière, dés que celui-ci a réussi à conquérir une femme, elle ne l'intéresse plus, il est déçu. [...]
[...] Le désir donne de l'ambition à l'homme. Par exemple si je désire avoir plus tard une bonne situation professionnelle, je vais faire tout mon possible pour y arriver et consacrer le temps qu'il faudra pour réussir mes études. Spinoza dans Ethique nous parle de conatus. Selon lui le conatus est un effort fait pour persévérer dans son être, c'est une sorte de moteur qui nous pousse à nous développer. C'est le conatus qui permet à l'être humain d'avancer, de ce perfectionner. [...]
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