Le terme de manque vient du latin « mancus » et signifie le défaut, l'absence ou la grave insuffisance d'une chose nécessaire.
Dans la notion de manque, il y a celle d'une pénurie, d'une rareté, d'une lacune inscrite en notre être. Ici la première hypothèse qui se présente semble être que le désir est en effet la marque d'un manque, celui du manque à être, qui peut à son tour engendrer la marque d'un besoin.
Cependant il paraît insensé de dire que le désir est seulement la marque d'un manque, le manque étant la résultante propre de l'homme qui implique une propre prise en compte de la conscience (...)
[...] En effet le désir n'est pas seulement la marque d'un manque, il est également la marque d'une quête ou plutôt d'une recherche de plaisir et de bonheur. Epicure évoque en effet a travers Lettre à Ménécée le terme d'ataraxie absence de trouble qui passe par le rejet des désirs vains et non naturels comme par exemple le désir d'immortalité ou bien de toute-puissance, par la satisfaction raisonnée des désirs naturels non nécessaires ainsi que par ceux nécessaires. On rattache notamment le verbe désirer au verbe latin considerare. [...]
[...] Le désir est la marque d'un manque en l'homme, on désire ce que l'on n'a pas donc manifestation de la misère humaine. L'homme se voudrait immortel, tout-puissant, omniscient, divin, mais il est mortel, faible et démuni Enfin le désir peut être la marque d'un manque . Pour Epicure , on peut distinguer les désirs naturels mais non nécessaires c'est a dire ceux qui sont liés a la vie mais qui portent sur des objets luxueux : le vin au lieu de l'eau pour se désaltérer. La gastronomie recherchée au lieu d'une nourriture naturelle en sont quelques exemples. [...]
[...] DEVOIR DE PHILOSOPHIE : Le désir est-il seulement la marque d'un manque ? Le terme de manque vient du latin mancus et signifie le défaut, l'absence ou la grave insuffisance d'une chose nécessaire. Dans la notion de manque, il y a celle d'une pénurie, d'une rareté, d'une lacune inscrite en notre être. Ici la première hypothèse qui se présente semble etre que le désir est en effet la marque d'un manque celui du manque à être , qui peut a son tour engendrer la marque d'un besoin. [...]
[...] C'est ainsi qu'après avoir exposé notre première hypothèse nous allons maintenant démontrer pour quelles raisons nous ne la retenons pas. Cependant il semble que l'homme diffère de tous les vivants parce qu'il est un être de désir qui veut s'affranchir des contraintes naturelles. La volonté humaine modifie l'environnement, l'évolution de la société nous le prouve. Contrairement aux besoins, qui restent les mêmes, les désirs changent. Désirer, c'est donc prendre conscience que nous avons la liberté de satisfaire nos besoins de plusieurs façons. [...]
[...] Enfin nous pouvons énoncé en dernier lieu que le désir véhicule le moteur des actions humaine, restant sous la domination de la raison et poussant à l'action positive, le désir conçu comme force créatrice, appétit pour la vie est unique. C'est ainsi qu'il se trouve être le premier moteur de la marche en avant de l'espèce humaine. Pour conclure, nous pouvons ainsi exposer que le désir n'est pas uniquement la marque d'un manque, puisque le désir et avant-tout le premier moteur de l'espèce humaine. [...]
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