Désir, satisfaction, plaisir, essence, sentiments, émotions, besoins fondamentaux, envie, possession, désirs naturels, caractère psychologique, volonté
Le terme « désir » vient du latin « desiderare » qui signifie « regretter un astre disparu ». Le désir désigne la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être source de satisfaction. Il exprime par conséquent un certain manque ou la frustration de ne pas avoir obtenu un objet. Mais, à peine assouvi, il renaît. On pourrait croire que le désir conduit au bonheur, mais vu le caractère éphémère de la satisfaction qu'il produit, le terme « plaisir » serait plus adéquat. Cependant, en philosophie, un sens plus positif est attribué au désir en le qualifiant de l'essence même de l'homme. Le désir a pour finalité de s'accomplir.
Au préalable, nous verrons si l'homme peut vivre sans désir ? Dans notre société de consommation, l'homme accorde un caractère vital aux désirs qu'il fait passer pour des besoins fondamentaux.
[...] Le désir a pour finalité de s'accomplir. Au préalable, nous verrons si l'homme peut vivre sans désir ? Dans notre société de consommation, l'homme accorde un caractère vital aux désirs qu'il fait passer pour des besoins fondamentaux. Ensuite, nous étudierons s'il existe vraiment des objets capables de combler notre désir. La possession et la jouissance d'un objet mènent-elles au bonheur, défini comme un état durable alors que le désir renaît en permanence ? Ou le bonheur est-il perception et jouissance de l'envie d'autrui ? [...]
[...] Cela peut-être, désirer un plat particulier, regarder un film, aller au cinéma [II Est-il possible de combler notre désir Ensuite, notre désir habite en nous en permanence. Cependant, nous devons accepter de vivre avec nos moyens. D'où l'importance du rôle de la raison qui va nous empêcher de nous laisser emporter par nos désirs en jouant le rôle de l'esclave des passions. [II.1 Il ne faut pas confondre les désirs et les besoins] Avant tout, il ne faut pas confondre les désirs et les besoins. Au départ, Epicure ne distinguait pas les désirs des besoins. [...]
[...] « Le désir est l'expression d'un manque. » (Platon) L'être humain est en permanence à la recherche du bonheur. Il a besoin de désirer pour vivre. Un homme sans désir pourrait être considéré comme mort intellectuellement, affectivement. L'homme vit au travers de ses désirs qui sont à l'origine de son activité. La satisfaction des désirs procure du plaisir qui lui-même conduit vers le bonheur sans pour autant l'atteindre. Le bonheur est bien plus complexe qu'une simple accumulation de plaisirs. Quant au plaisir, il représente une satisfaction morale ou physique et correspond au Souverain Bien dans la philosophie hédoniste. [...]
[...] L'homme n'est pas heureux comme il le croit. Il est malheureux car il devient esclave de ses désirs. Une accumulation de désirs pourrait donc empêcher d'atteindre le bonheur d'où l'importance de la raison pour les contrôler. [III Le désir, doit-il être maîtrisé [III.1 Un désir non maîtrisé représente un danger.] Maîtriser signifie « contrôler », ne pas se laisser dépasser par ses désirs. Un désir non maîtrisé pourrait représenter un danger car l'homme serait incapable d'identifier les bons et les mauvais désirs. [...]
[...] Mais, le désir ne doit pas être confondu avec le besoin. Le désir, contrairement au besoin, n'est pas vital et possède un caractère psychologique. Le désir peut avoir un avoir un caractère excessif ou déraisonnable et ainsi représenter un danger pour l'homme. C'est pourquoi, avant de conclure, nous verrons si le désir doit être maîtrisé. L'homme, peut-il vivre sans désir [I.1. Le désir est-il l'essence de l'homme Selon Spinoza, le désir représente l'essence de l'homme. « L'homme est un être de désir ». [...]
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