Étymologiquement, le mot « désir », du verbe « désirer », provient du latin « desiderare » qui signifie « regretter l'absence de quelqu'un ou de quelque chose ». Ce « quelque chose » nous manque, que nous en ayons un besoin vital ou non. L'opinion commune va dans le sens où les Hommes sont tout au long de leur vie dominés par toutes sortes de désirs qu'ils poursuivent tel un but sans fin, avec l'idée qu'ils parviendront à être toujours plus heureux avec cet accomplissement que dans une totale ignorance de ceux-ci. L'Homme a souvent tendance à penser fois le désir accompli, il atteindra le bonheur ou du moins ce qui s'en rapproche le plus. Le désir semble être quotidien aux yeux des Hommes puisque systématique, le désir ne serait-il pas un moyen d'accéder au bonheur en surmontant de nombreux paliers au fil du temps?
[...] De même le désir se distingue de la volonté, car il peut se dispenser des moyens nécessaires à l'accessibilité de son objet, que la volonté exige. Le désir est la recherche d'un objet que l'on imagine ou que l'on sait être source de satisfaction. Il s'accompagne donc d'un sentiment de manque, de privation. Le désir est donc une énergie caractérisée par le manque. Nous pouvons parler de malédiction lorsqu'il y a une certaine fatalité : c'est une condamnation au malheur, un sort hostile, qui semble venir d'une puissance supérieure. [...]
[...] Le désir est-il une malédiction ? Étymologiquement, le mot désir du verbe désirer provient du latin desiderare qui signifie regretter l'absence de quelqu'un ou de quelque chose Ce quelque chose nous manque, que nous en ayons un besoin vital ou non. L'opinion commune va dans le sens où les Hommes sont tout au long de leur vie dominés par toutes sortes de désirs qu'ils poursuivent tel un but sans fin, avec l'idée qu'ils parviendront à être toujours plus heureux avec cet accomplissement que dans une totale ignorance de ceux-ci. [...]
[...] Car le désir s'apparente à un emprisonnement, l'Homme est emprisonné à part si il lutte contre la plupart de ses désirs. Dans un tel conditionnement, l'être humain ne devrait-il pas réfléchir sur ses envies et les motivations de celles- ci ? L'Homme pour ne pas se faire duper inconsciemment par ses désirs doit se questionner sur ces derniers. Epicure face à cette question, amène l'Homme à se questionner sur la vraie nature de ses désirs si celui-ci souhaite trouver l'ataraxie. [...]
[...] Afin de lutter contre ce fatalisme qu'apportent les désirs à l'Homme, l'être humain ne devrait-il pas travailler sur lui-même afin de pouvoir contourner la croyance sociale qui consiste à parvenir à être toujours plus heureux avec l'aboutissement de ses désirs que dans une totale ignorance de ceux-ci? De plus l'Homme ne gagnerait-il pas à équilibrer son jugement sur le désir dans le sens où le "désir" serait un concept neutre: ni "mauvais" pour l'Homme, ni Le désir est encré dans l'être humain, ça lui est propre et un Homme ne peut vivre sans éprouver de désirs. Il est l'essence de l'Homme comme le dit Spinoza. [...]
[...] Le désir de la possession est impossible à satisfaire, la société de consommation se base sur les désirs des Hommes. Prenons l'exemple d'un homme marchant dans la rue, qui passe devant la vitrine attrayante d'un magasin de belles théières. L'homme s'arrête, tout en sachant qu'il en a déjà une en sa possession, et lui prend à ce moment-là le désir d'une théière dont il n'a littéralement pas besoin. C'est un désir qu'on a créé de toutes pièces en lui présentant comme désirables, des objets qui en eux- mêmes, ne correspondent pas à un besoin. [...]
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