On peut distinguer désir et besoin. Le besoin est antérieur au désir, le besoin est nécessaire et naturel. Il se manifeste lorsqu'on se prive d'une fonction vitale. Par exemple, la faim et la soif sont des besoins. A l'inverse on considère les désirs comme non nécessaires, non vitaux. On peut se passer de nos désirs mais pas de nos besoin. Les désirs contrairement aux besoins sont contingents. Mais tous les désirs le sont-ils ? Ou existe-t-il des désirs nécessaires faisant suite aux besoins ? Le problème ici est de savoir s'il existe des désirs irréductibles au besoin ou si les désirs restent dans l'ordre du naturel et ne sont que simplement un prolongement du besoin (...)
[...] Et dans ce cas, des objets de convoitise indépendants du besoin ? Si tel est le cas, quels seraient ces objets et leur originalité ? A ces questions, Epicure répond favorablement. Selon lui, il existe différents types de désirs : les désirs naturels et nécessaires reliés au besoin, comme par exemple le désir de boire, le désir de manger Les désirs naturels mais non nécessaires ; dans cette catégorie on peut citer la sexualité bien que Epicure considère l'amour comme un désir appartenant à la troisième catégorie, c'est-à-dire les désirs non naturels et non nécessaires. [...]
[...] Ces désirs sont de l'ordre de l'ontologie et de la métaphysique. En effet, les désirs font partie de la nature humaine et permettent d'avancer. Les désirs sont l'essence de l'homme. Ceux de l'ambitieux et de l'avare leurs sont un moyen d'affirmer leur être et donc leurs désirs est la conséquence d'un besoin. Un homme achète une belle voiture pour montrer sa réussite sociale. Donc les désirs d'ordre non nécessaire peuvent quand même provenir d'une sorte de besoin : besoin d'affirmer son être. [...]
[...] Par exemple, le personnage de Molière Don juan a un grand désir de conquérir l'amour des femmes. Son désir est infini car une fois une femme conquise, il entreprend une nouvelle conquête. De plus, un avare voudra toujours plus de richesse et un ambitieux toujours plus de pouvoir. On peut donc penser que par leurs caractères, ces désirs vont bien plus loin que le besoin. Mais sont-ils vraiment inapparentable au besoin ? Ou est-ce aussi un besoin pour l'homme d'avoir de tels désirs ? [...]
[...] Dissertation philosophique : Ne désire-t-on rien d'autres que ce dont on a besoin ? On peut distinguer désir et besoin. Le besoin est antérieur au désir, le besoin est nécessaire et naturel. Il se manifeste lorsqu'on se prive d'une fonction vitale. Par exemple, la faim et la soif sont des besoins. A l'inverse on considère les désirs comme non nécessaires, non vitaux, superflus. On peut se passer de nos désirs mais pas de nos besoin. Les désirs contrairement aux besoins sont contingents. [...]
[...] Un désir devient donc obsédant, aliénant, à tel point qu'il envahit l'esprit psychique. Dans ce cas, le désir devenu passion devient aussi un vrai besoin : besoin de jouer, besoin de passer du temps avec l'être aimé Ces passions, comme les besoins peuvent entraîner à la mort s'ils ne sont pas satisfaits. En effet, on meurt si on ne réalise pas le besoin de se nourrir, mais on peut aussi mourir d'amour. Nous avons donc vu dans un premier temps que le désir n'est qu'un simple prolongement du besoin, le besoin en étant la cause véritable, et qu'il peut se limiter au nécessaire et au naturel. [...]
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