Dissertation philosophique ayant pour sujet : "Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ?". Recherche d'idées, d'arguments, d'exemples, de sources, de comparaisons de plusieurs thèses...
[...] Le nécessaire (ou le besoin), quant à lui, tend plutôt vers l'acquisition d'un élément considéré comme vital, par exemple l'eau pour le corps humain. En tant qu'êtres vivants, nous sommes placés dans un système de besoins : nous devons entre autres boire, manger et dormir, sans quoi notre vie s'arrête. On qualifie alors ces besoins comme vitaux c'est-à- dire indispensables à notre survie. Nos principaux besoins se définiraient alors seulement en tant qu'eau et nourriture. Cependant, il existe aussi des besoins qui témoignent d'une nécessité, un outil précis pour un artisan par exemple. [...]
[...] Ou bien est-ce un luxe, une envie passagère, liée au plaisir d'être vu par les autres avec l'objet en question ? On en vint alors à juger de la nécessité de cet achat. Pourquoi alors désirer ainsi ce qui n'est pas d'une absolue nécessité ? Comment se définie la frontière entre désir et nécessité et d'où provient ce désir du superflu ? Le désir de définit comme une tendance spontanée et consciente vers une fin connue ou imaginée d'après Lalande. [...]
[...] Le désir et le nécessaire renferment finalement des notions proches. Cependant, la particularité du désir est d'invoquer la conscience des hommes, leur ressenti, alors que le nécessaire tend plutôt vers un processus naturel. Le fait de désirer ce qui ne constitue pas une nécessité vitale relève de facteurs sociologiques ou psychanalytiques propres à l'homme déterminés par certains philosophes. Cette affirmation peut nous emmener à réfléchir sur l'avenir même de l'homme et de l'assouvissement de ses désirs : en effet, s'il est vrai que l'homme désire de plus en plus ce qui lui semble inaccessible, parviendra t'il à se satisfaire éternellement ? [...]
[...] La frontière entre les deux notions est une des plus floues qui soient et une des plus discutées. Vivons dans un état de frustration continuelle et la vie à tôt fait de devenir proprement invivable tant la tristesse qui s'ensuit dissuade de désirer une telle vie .Le désir fait partie de notre condition humaine. Il est directement lié à notre conscience, en ce sens que celle-ci nous pousse à se diriger vers une chose qu'elle juge agréable ou de s'éloigner de ce qu'elle juge désagréable ou néfaste. [...]
[...] Selon Freud, notre vie est gouvernée par la quête inconsciente de paradis perdu qu'aucun objet réel ne restaurera jamais. Ce paradis est le souvenir, source d'apaisement du besoin. L'homme est ainsi un être de désir, ses besoins ultérieurs étant eux-mêmes marqués par l'image de cette expérience du souvenir. Hegel fait également remarquer qu'un objet ou un être est d'autant plus désiré qu'il l'a déjà été par autrui : c'est notamment le principe de la mode ou de la vente aux enchères. La société nous incite à se procurer des objets uniques qui deviennent finalement multiples. [...]
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