Au sens commun, le désir est une certaine tendance à rechercher quelque chose qui est perçu comme une source de satisfaction ou bien de plaisir. C'est d'ailleurs ce que l'on appelle plus couramment, l'objet du désir. Ainsi, ce désir se traduit par une forme de manque ou encore de privation. Et nous constatons que ce sentiment de manque ou privation disparaît dès lors le désir réalisé. Nous pouvons alors désirer de nombreuses choses matérielles, ou encore des choses superflues mais aussi des choses immatérielles tel le désir de gloire (...)
[...] L'objet du désir serait donc le désir de l'autre. C'est pourquoi, dans chaque relation amoureuse, chacun recherche des preuves, des signes de l'amour de l'autre ou encore des déclarations. Cela nous apparait alors comme paradoxal. C'est d'ailleurs ce que démontre SARTRE dans l'Etre et le Néant. Selon lui, le désir amoureux est contradictoire dans la mesure où nous désirons un être à priori libre mais, nous avons envers lui, un désir de possession. D'où cette célèbre citation de SARTRE : Dans l'amour, l'homme veut être aimé par une liberté et réclame que cette liberté ne soit pas libre Par conséquent, ce désir amoureux ne peut pas être satisfait en raison de cette contradiction. [...]
[...] Toutefois, le désir peut être perçu autrement que biologiquement. D'où cette analyse psychologique qui définit le désir comme une manifestation de la libido. La libido, concept utilisé par FREUD, décrit l'énergie constitutive des pulsions d'ordre sexuel. Ainsi, selon FREUD, cette libido présente un caractère dynamique et exerce donc une très grande influence sur nos vies. Deuxièmement, peut-on associer désir amoureux et désir sexuel ? Ces deux désirs sont en effet les deux désirs principaux que nous pouvons éprouver envers autrui. [...]
[...] Que désire-t-on quand on désire autrui ? Au sens commun, le désir est une certaine tendance à rechercher quelque chose qui est perçu comme une source de satisfaction ou bien de plaisir. C'est d'ailleurs ce que l'on appelle plus couramment, l'objet du désir. Ainsi, ce désir se traduit par une forme de manque ou encore de privation. Et nous constatons que ce sentiment de manque ou privation disparaît dès lors le désir réalisé. Nous pouvons alors désirer de nombreuses choses matérielles, ou encore des choses superflues mais aussi des choses immatérielles tel le désir de gloire. [...]
[...] C'est l'exemple de Dom Juan notamment, qui accumule les femmes sans jamais être satisfait du désir qu'il éprouve. Enfin, le désir amoureux est un désir de fusion. Pour PLATON, le désir amoureux est forcément un désir de fusion. Cela supposerait de retrouver une unité perdue. Mais alors, que désire-t-on lorsque nous éprouvons un désir amoureux, quelque qu'il soit ? Nous ne pouvons pas réduire ce désir au corps d'autrui. L'autre est par définition désiré comme un sujet, c'est-à-dire un être qui finalement est capable d'aimer et de désirer. Ainsi, désirer autrui, c'est désirer que l'autre nous désire. [...]
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