Cours sur la notion de désir en philosophie appuyé par la question "Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?". Interrogation sur le désir entre besoin et volonté.
[...] Deus sine natura Dieu, c'est à dire la nature Chez Spinoza, l'unité du sujet renvoie à l'unité de l'univers. Chez lui, ce denier est éternel, d'ou le scandale que va provoqué Spinoza car il considère que la création n'existe pas, qu'elle est seulement un fantasme. (Anthropomorphisme) Il y a synergie entre Dieu et l'univers, c'est d'ailleurs une sorte de panthéisme. Transcendance : Ce qui s'élève au dessus Au sens philosophique, la transcendance désigne une nature radicalement différente et supérieure qui ne peut s'appliquer qu'à Dieu. [...]
[...] Chez Spinoza, ça se croise, ce que l'on appelle la morale, c'est la faiblesse de la jalousie, de la servitude et de la déraison. Celui qui assume son Désir est dans la vertu, la force, la sagesse. Cette prédominance de la morale (ainsi dévaluée) éclaire la difficulté dans laquelle la politique s empêtrée et dont elle ne réussi pas à se dégager. C'est la tension permanente entre la répression et l'insurrection. La morale traditionnelle impose une contrainte à la société (exemple :célibat des Papes) (catholicisme ultra-répressif) Spinoza est un progressiste mai qui veut conserver. [...]
[...] Chez Kant, la transcendance désigne tout ce qui est au-delà de l'expérience sensible. Immanence : Intériorité du monde Elle s'oppose à la transcendance La philosophie spinoziste est par excellence la philosophie de l'immanence. Dieu n'est plus conçu comme transcendant à l'univers, mais il réside en lui. Immanent : Ce qui n'est pas chez un individu l'effet d'une expérience extérieure Selon Spinoza, Dieu est cause immanente du monde car ce dernier contient en lui-même la cause des effets divins. (s'oppose à la transcendance divine) L'univers de Spinoza se présente sous deux formes : La Nature et la Pensée : c'est ce que l'on appelle le parallélisme de Spinoza Cette nature produit un univers physique qui obéit à des lois rationnelles, et cette rationalité est la doublure mathématique des processus physiques (chute d'un corps ) Ainsi ce dédoublement prend toute sa signification dans l'Homme : Tout événement du corps a son parallèle dans l'esprit ou inversement. [...]
[...] Je le sais donc forcément déjà un peu mais en même temps, je ne le sais jamais assez suffisamment, et en partie d'une façon heureuse : c'est la condition d'une initiative raisonnable comme question posée au futur. Il y a les succès, mais aussi les impasses (comme le divorce par exemple) et à tout le moins, cela fait penser à l'impressionnisme. L'objet du Désir comporte définitivement quelque chose de flou, et quand bien même on voudrait le réaliser, on ne pourrait pas. Dans le meilleur des cas, nous savons et nous ne savons pas ce que nous désirons. [...]
[...] C'était un thème qui existait déjà chez Pascal et qui répond à l'expression la pensée de derrière (aller au delà, et voir le travail collectif qui s'effectue et qui doit être reconnu.) Force de transgression = Force du Mal C'est ainsi qu'un révolutionnaire est condamné à réussir dans la durée avec une certaine relativisation des valeurs, ce qui pose la question de l'ordre : Faire la révolution = casser l'ordre existant et instaurer un ordre nouveau. Le révolutionnaire doit remplir cette mission pour être vu comme tel. C'est une situation tentante mais dangereuse pour la société. Hegel est fasciné par les révolutions car il a assisté à un cinéma prodigieux, qui en l'espace d'une génération, reverse un ordre établit depuis plus de mille ans. [...]
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